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Les observations du directeur sportif Steve Bauer
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LES ATTENTES: Sur papier, l’étape 4 se voulait être « la journée décisive » pour le classement général du 47ème Tour de Turquie. Nous nous attendions à une course grande ouverte, sans équipes prêtes à contrôler le tempo. L’équipe SpiderTech se devait d’être coriace pour rester dans le jeu sur le terrain montagneux de 207 km. La journée a été pluvieuse, venteuse avec des descentes très glissantes.
LE PLAN DE MATCH: L’équipe SpiderTech propulsée par C10 voulait avoir François Parisien ou Will Routley dans la première échappée, avant la première ascension. En lançant quelqu’un plus tôt, nous pourrions utiliser ses forces plus tard dans la course. La section du milieu de la course se voulait sans fin et très montagneuse, de sorte que le peloton serait créé là. Seuls les plus forts resteraient à l’avant. Svein Tuft, Lucas Euser, et Pat McCarty se devaient d’être en pleine forme.
LE DÉROULEMENT: De la première attaque de Routley au kilomètre zéro jusqu’au sprint final, au kilomètre 207, la course a été très active. Il y avait une pression constante, avec beaucoup de changement parmi les groupes d’attaque, les groupes de chasse et le peloton. Au sommet de la première grande ascension au 40e kilomètre, la course a été clairement répartie avec 60 coureurs dans le groupe de tête et le reste en discorde derrière. Tuft, McCarty et Anderson ont réussi à participer au groupe de tête. Parisien s’est retrouvé en difficulté, et Bruno Langlois a été victime d’une vilaine chute sur une descente en essayant d’éviter quelques coureurs tombés sur les routes glissantes. Langlois a été contraint d’abandonner la course alors que sa méchante blessure au genou a dû être recousue à l’hôpital.
Dans le groupe de tête de la course, une rupture importante contenant FDJ, Cofidis, Liquigas, TT1 et Androni a forcé une chasse difficile pour NetApp et Lampre. Comme ces équipes ont réduit l’écart à deux minutes, la course s’approchait de la finale au 40e kilomètre. Sur une descente ouverte et rapide vers la fin de course, Svein Tuft a sprinté vers le groupe d’attaque, laissant derrière ses poursuivants. Tuft a joint le groupe de tête, et a ensuite attaqué pour rejoindre le leader solo, Fourchard de Cofidis. Le duo a augmenté l’écart à 1:20 avec 20 kilomètres à faire avant la ligne l’arrivée. Sur le trajet vers l’arrivée, Tuft a tout donné ce qu’il avait en lui pour gagner l’étape, mais les coureurs de FDJ se sont organisés et le groupe d’attaque, incluant Tuft, a été capturé dans le dernier kilomètre d’une arrivée en ascension. Pettachi de Lampre-ISD remporte.
« La route grande ouverte avec le vent de face en arrivant à la fin de la course n’a pas été idéale pour nous, mais j’ai fait de mon mieux pour gagner cette étape », a dit Tuft. « McCarty et Anderson ont également été de très bons coéquipiers dans le groupe de tête aujourd’hui. Ce fut toute une grosse journée. »
« Svein a fait une grande course aujourd’hui. Il a fourni un effort tout à fait fantastique pour essayer de gagner la course et peut-être le classement général. Il est dommage que nous ne puissions pas acheter un petit peu de chance (vent arrière), qui auraient pu faire la différence. Si un coureur de FDJ était resté avec ce duo, mon petit doigt me dit que nous aurions gagné la course », dit Bauer.
PROCHAINE COURSE – Le jeudi 28 avril – Étape 5, 47e Tour de Turquie Présidentiel, Turquie.