Sécurité. Voilà un mot qui revient souvent dans les conversations des cyclistes, particulièrement ceux et celles qui, à l’occasion, veulent partager les plaisirs de la route avec leurs enfants.
Dans un récent billet, j’ai fait état de certains dangers – j’en ai vécu l’expérience – qui guettent les cyclistes, à l’Ile d’Orléans. Dans la même foulée, un lecteur, Stéphane Côté, nous fait part de ses commentaires, après quelques visites à l’Ile d’Orléans.
«Je roule depuis deux ans sur les pistes cyclables de façon intensive avec mon vieux vélo de montagne. Je me suis acheté un vélo de route, il y a un mois, et je me cherche des endroits sécuritaires et agréables pour faire des randonnées, à partir du boulevard Sainte-Anne, près du Pont de l’Ile d’Orléans», indique M. Côté.
«J’ai bien sûr pensé au tour de l’Ile d’Orléans!», poursuit-il.
«J’ai fait le tour de l’Ile très régulièrement en moto et en auto, mais j’ai toujours eu l’impression que le parcours n’était pas sécuritaire pour le vélo. Lors de mon dernier passage en voiture j’ai porté une attention particulière à l’accotement dans le but de faire le tour en vélo. Effectivement, mon constat est que c’est «risqué» pour un cycliste expérimenté et complètement irresponsable pour une randonnée familliale», opine-t-il.
«Le parcours est de toute beauté mais, malheureusement, pas adapté pour une randonnée de vélo sécuritaire. Je vais me contenter de le faire lors du tour de l’Ile annuel organisé avec encadrement et escorte», ajoute notre correspondant.
«N’oublions pas l’accident deu lutteur Maurice «Mag Dog» Vachon qui a perdu une jambe lorsqu’il s’est fait frapper par une voiture en faisant son jogging sur le côté de la route. On fait du sport pour être en forme, essayons de rester sur nos deux jambes!», conclut M. Côté.
Certains d’entre vous vont peut-être trouver l’opinion de ce lecteur un peu exagérée. On peut quand même circuler à vélo avec agrément, à l’Ile d’Orléans. Oui, il y a des risques. Il y en a partout! Pensez à tous ces cyclistes qui se font heurter, pendant la belle saison.
Heureusement, on ne peut parler d’hécatombe. Mais la prudence et le jugement sont toujours de rigueur. Tant du côté des cyclistes que des automobilistes. Dans ce dernier cas, il faudrait peut-être ajouter la tolérance…
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