Quand Denis Lévesque se présente au lutrin le sourire en coin, c’est qu’il a de « mauvaises » nouvelles à annoncer ! Mauvaises pour les coureurs, on s’entend…
Le président du comité organisateur du Tour de Beauce 2012, le 27e, dont 21 à un niveau international, a, en quelque sorte, confirmé ce qui fait la réputation de la course beauceronne. Un niveau de difficulté digne des grandes épreuves cyclistes européennes. « Des parcours plus difficiles que l’an passé », dixit Denis Lévesque, attendent les coureurs, du 12 au 17 juin. Six étapes pour cracher son dentier !
Même le contre-la-montre du vendredi (15 juin), à Saint-Benoît-Labre, fera suer à plein les participants. Une ligne droite, sur la carte, qui cache plein de vallons et montées qui vont faire mal, comme l’étape mythique du Mont-Mégantic, qui, règle générale, « sert à départager les hommes des enfants ».
Comme d’habitude, le Tour de Beauce passera par la ville de Québec, le samedi 16 juin, avec un parcours identique à l’an passé. Une belle occasion pour les Québécois qui sont dans le peloton, de recevoir les encouragements d’une foule nombreuse et aux autres de se montrer sous leur meilleur jour.
La conclusion du Tour se fera, tradition oblige, à Saint-Georges. Une étape qui ne sera pas une parade, promet le directeur général de la Corporation du GP cycliste de Beauce, Francis Rancourt. « L’an passé, le meneur, Francisco Mancebo, avait perdu son maillot, à cinq tours de la fin, et il l’a récupéré. »
Mancebo sera de retour pour défendre son titre, mais il n’aura pas la vie facile car de nombreux coureurs de talent seront de la partie, dont le vainqueur 2007-2010, Ben Day (UnitedHealthcare) et une équipe nationale canadienne qui pourra compter sur les services de, entre autres, Svein Tuft, Christian Meier et, possiblement, David Veilleux, trois coureurs aguerris qui oeuvrent dans les grandes ligues.
Le Québec sera représenté par trois équipes : Ekoï.com/Gaspésien (Pierrick Naud, Jordan Brochu…), Garneau Québecor (Bruno Langlois, Antoine Duchesne, Rémi Pelletier-Roy…) et Deda/HYPE (Sébastien Rousseau, Étienne Samson…).
Le Tour de Beauce ne vit pas seul. Pour compléter la programmation et y intégrer au maximum le grand public, on présente la Cyclosportive Rocky Mountain et le Festitour, une activité qui, on s’en doute, revêt un caractère manifestement festif.
Vous voulez en savoir davantage ? Consultez le site www.tourdebeauce.com. Vous y trouverez les horaires, les parcours et tous les détails de la course.
Ci-dessous, vidéo-entrevues avec Steve Rover, directeur de l’équipe canadienne et Francis Rancourt, directeur général de la CGPCB.