
Hugo Houle a eu l’occasion mardi de se frotter au parcours des prochains Championnats du monde de cyclisme sur route lors de la deuxième étape du Tour du Qatar et si le scénario du jour se répète cet automne, les spectateurs en auront pour leur argent.
« C’est plaisant, mais il ne faut pas que personne tombe. En plus, au Qatar, il y a souvent des dos d’âne. Quand tu les sautes, ton vélo prend dans le vent un peu. Il faut être prudent », a ajouté l’athlète de Sainte-Perpétue, qui a fini au 89e rang dans le même temps que le vainqueur.
Le Norvégien Alexander Kristoff, de l’équipe Katusha, a été le premier à franchir les 135 kilomètres autour de l’Université du Qatar, au nord de Doha. Il a partagé son chrono de 3 h 11 min 26 s avec 95 autres coureurs, devançant respectivement le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data) et le Belge Roy Jans (Wanty – Groupe Gobert). Houle et le Français Sébastien Turgot, sprinteur désigné d’AG2R La Mondiale, ont pour leur part vécu une conclusion frustrante. « Nous avons été dans le trouble un peu. Sous la flamme rouge, j’ai réussi à le rattraper dans un virage. Je l’ai lancé pour le replacer avec les sprinteurs, mais il y a eu une chute. Nous avons dû freiner et mettre le pied à terre. Nous sommes loin au classement, mais nous étions là et nous avons essayé. » Une troisième étape attendue pour Houle Au classement général, Cavendish conserve la tête, maintenant 5 secondes devant Kristoff. L’Italien Sacha Modolo (Lampre – Merida) glisse au troisième échelon à 14 secondes. Turgot, 42e mardi, se retrouve 34e, en recul de 2 minutes et 4 secondes, tandis que Houle se classe 102e, à 12 minutes et 14 secondes. Le Québécois a maintenant hâte de mesurer le chemin parcouru dans les dernières semaines dans le premier contre-la-montre officiel de sa saison, mercredi. Un tracé de 11 kilomètres dans les rues de Lusail, toujours au nord de Doha, est au programme de la troisième étape. « Ça va être un bon test, où on va voir si je suis en forme ou pas », a indiqué le champion canadien de la spécialité, qui surveillera davantage la puissance qu’il réussira à développer qu’une place précise.
« J’ai connu de bons entraînements avant de venir ici, reste à voir si les jambes vont répondre », a poursuivi celui qui est en lutte avec le Britanno-Colombien Svein Tuff pour l’unique billet disponible chez les Canadiens au contre-la-montre des Jeux olympiques de Rio.
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