
Tour d’Italie – Hugo Houle et AG2R La Mondiale limitent la casse
Montréal, 9 mai 2015 (Sportcom) – Hugo Houle et ses partenaires d’AG2R La Mondiale se sont classés au 16e rang du contre-la-montre par équipe à la première étape du 98e Tour cycliste d’Italie, samedi.
Pour une deuxième édition de suite, les porte-couleurs d’Orica GreenEdge ont été les plus rapides à rouler les 17,6 kilomètres de l’épreuve disputée entre San Lorenzo al Mare et San Remo. Leur temps de 19 min 26 s leur a permis de devancer les membres de Tinkoff-Saxo de 7 secondes et les représentants d’Astana de 13 secondes.
Quant aux coureurs d’AG2R La Mondiale, ils ont accusé 48 secondes de retard sur les vainqueurs.
« En général, l’équipe en ressort relativement satisfaite. Notre résultat n’est pas impressionnant, mais nous ne sommes pas des spécialistes. Nous n’avons pas mis autant d’heures à l’entraînement que GreenEdge ou d’autres équipes », a précisé Houle.
« C’est vraiment un art le contre-la-montre par équipe et je pense que nous avons fait le maximum. Nous avons un bon esprit d’équipe, je pense que c’est une des choses importantes. »
L’athlète de Sainte-Perpétue a rappelé que le but était d’éviter un écart imposant à leur meneur désigné, l’Italien Domenico Pozzovivo. « Pour nous, il fallait limiter la casse. C’est très positif, nous allons bâtir au fil de la semaine. »
C’est l’Australien Simon Gerrans qui a revêtu le maillot rose de meneur au général au terme de la journée. Parmi les favoris, l’Espagnol Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) est à 7 secondes, l’Italien Fabio Aru (Astana) à 13 secondes et l’Australien Richie Porte (Sky) à 27 secondes.
Le Britanno-Colombien Ryder Hesjedal se retrouve pour sa part à 53 secondes de Gerrans, ses équipiers de Cannondale-Garmin ayant dû se contenter du 19e échelon sur les 22 formations en lice.
« Tout est positif »
À son premier grand tour en carrière, Houle a savouré ses efforts. « La journée, pour moi, a été positive. J’ai fait mon travail, j’ai fait de très bons relais. Mes sensations sont excellentes, tout est positif. »
Deuxième Québécois seulement à participer au Tour d’Italie après Dominique Rollin en 2012 et 2013, le cycliste de 24 ans est vraiment enthousiaste à l’idée de relever ce défi de 21 étapes réparties sur 23 jours. « C’est sûr qu’il y aura des journées où ça va faire mal et je vais souffrir, mais l’objectif est de me battre, de m’en aller à Milan et de contribuer aux succès de l’équipe. »
« C’est sûr que c’est impressionnant ce qui vient avec le Giro. Même les fontaines à San Remo sont roses. C’est le deuxième plus grand événement cycliste au monde. Pour moi, je vis des sensations incroyables et j’essaie d’apprécier le moment au maximum. C’est un bel accomplissement d’en être rendu là, mais je reste concentré. Je suis en forme et je suis là pour la compétition. »
Dimanche, une deuxième étape plutôt plane entre Albenga et Gênes, longue de 177 kilomètres, attend les 197 concurrents. Dès lundi, quelques montées pimenteront la course.