Répondant aux protestations des coureurs qui estimaient que leur sécurité était en péril, le commissaire en chef Pedro Frias et le comité organisateur de la course ont finalement décidé de suspendre la neuvième étape du 44e Tour cycliste du Costa Rica, qui était au programme, lundi, dans la région de Cartago.
Mauvais état de la chaussée, circulation dense et non-contrôlée, amateurs envahissants, animaux en liberté, bref, le bordel! Autant de raisons qui ont incité les coureurs à «faire la grève», après seulement 17 des quelque 120 km que devait comporter l’étape.
Selon les informations obtenues, les commissaires auraient voulu reprendre la course, mais les coureurs ont tout simplement refusé de continuer. Pour justifier leur décision, les responsables se sont basés sur l’article 2.2.009 (3) des règlements de l’Union cycliste internationale (UCI), qui vise à protéger et assurer la sécurité des coureurs, pendant une compétition.
«Nous étions un peu à l’écart, à cause de notre position dans le peloton et nous n’avons pas vraiment eu vent de tous les détails, mais les conditions étaient vraiment difficiles», a mentionné Jean-Michel Lachance, dans une conversation téléphonique, en début de soirée.
Ce contretemps donne un certain répit aux coureurs de l’équipe Tour de Québec car la majorité d’entre eux, à part Phil Cortes (membre d’une équipe italienne), n’ont jamais participé à d’aussi longues épreuves. «J’ai chuté lourdement dans une descente de col hier (dimanche). J’ai néanmoins terminé l’étape et aujourd’hui (lundi) la course ayant été neutralisée, en raison de la dangerosité du parcours, c’est une bonne chose pour moi», a avoué Jean-Michel Lachance. Et, probablement, pour tous ses coéquipiers.
Mardi, pour la 10e étape, un contre-la-montre de 15 km, en ascension, sur le Poás. Les coureurs vont s’élancer selon l’ordre inverse du classement général.
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