Cyclisme/Tour du Benelux – Succès final de Boom, Ballan remporte l'étape

Néerlandais Lars Boom (Rabobank) a remporté le Tour du Benelux (Eneco Tour) au terme de la 7e et dernière étape qui est revenue à l’Italien Alessandro Ballan (BMC) à Grammont, en Belgique. Boom, qui comptait 4 secondes de retard sur le leader canadien Svein Tuft au départ de la dernière étape, a terminé deuxième, à 2 sec derrière Ballan victorieux à l’arrivée jugée au Mur de Grammont, rendu célèbre par le Tour des Flandres. L’Italien Francisco Ventoso a pris la 3e place de l’étape à 6 secondes.

Au classement général final, Boom, qui succède au palmarès au Norvégien Edvald Boasson Hagen, devance le Français Sylvain Chavanel de 26 secondes et le Néerlandais Niki Terpstra de 49 sec. « C’est à coup sûr ma plus belle victoire depuis que je me concentre entièrement à la route », a déclaré à l’agence Belga l’ancien champion du monde de cyclo-cross. L’Espagnol Alberto Contador s’est finalement classé 4e au général, à 55 secondes de Boom après avoir pris la 8e place à Grammont sur un terrain flandrien inconnu pour lui. « C’est une rentrée encourageante qui m’a rassuré sur bien des points », a expliqué Contador.

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Triomphe de Kulhavy, désillusion pour Absalon

Tchèque Jaroslav Kulhavy est devenu champion olympique de VTT (cross-country), sur le parcours des JO de Londres, tandis que le Français Julien Absalon qui convoitait un troisième titre consécutif, a abandonné après une crevaison en début de course. Le Tchèque, champion du monde en titre, a devancé le Suisse Nino Schurter et l’Italien Marco Fontana. Il s’est imposé au sprint face à Schurter, le N.1 au classement mondial de la discipline et médaillé de bronze aux JO de Pékin, après avoir pris l’avantage dans la dernière montée pour pouvoir aborder en tête la courte descente menant vers le virage en « s » précédant l’arrivée. Fontana, qui a été distancé dans le septième et dernier tour suite à une violente accélération de Kulhavy, a pris la 3e place, à une vingtaine de secondes.

Absalon (abandon en VTT lors des JO-2012): « J’ai l’impression que je vais me réveiller. Pourquoi aujourd’hui ? J’ai fait tous les essais de pneus possibles. En deux années, on a fait certainement plus de cent tours de parcours et je n’ai jamais crevé, jamais. Le risque n’était pas très important sur ce parcours. J’avais plus peur du départ, d’une chute dans le premier virage ou à la chicane. Ca s’était bien passé, j’avais été coincé sans grande conséquence, je commençais à me replacer, le plus risqué était passé. J’ai senti le pneu se dégonfler petit à petit jusqu’à être sur la jante. Dans la longue montée, j’ai vraiment tout donné pour pouvoir basculer au sommet, je me suis fait un peu peur dans la descente avec la roue qui commençait à partir en vrille. J’ai changé la roue et quand je suis passé sur la ligne d’arrivée, j’ai vu l’écart, 55 secondes, je me suis démobilisé, je me suis dit ‘ça ne sert à rien’, la médaille était totalement impossible.

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