L’annulation, la semaine dernière, de ces grandes épreuves féminines qu’étaient la Coupe du Monde cycliste féminine, le Tour du grand Montréal et le Tour de l’IPE a semé la consternation, dans le milieu du cyclisme, non seulement québécois, mais nord-américain, comme en témoigne Joanie Caron (photo), coureuse cycliste qui attendait avec impatience ces compétitions présentées en sol canadien.
«L’annulation des courses de Montréal et I.P.E. constitue un dur coup, c’est certain, pour les cyclistes québécoises, canadiennes et nord-américaines, écrit la coureuse cycliste de Québec.
«C’est certain que cela me fait un pincement au coeur, puisque c’est au Tour du Grand Montréal que j’ai effectué mes premières courses internationales et il s’agit d’un très bon tremplin pour la relève. Cependant, je pense qu’il faut avant-tout remercier Daniel Mannibal pour son dévouement envers le cyclisme féminin, car peu d’organisateurs en ont fait autant ici», mentionne celle qui portera les couleurs de la nouvelle équipe Nanoblur/Gears, en 2010.
Joanie Caron était à l’entraînement, en Californie, lorsqu’elle a réagi, par courriel, à l’annonce faite par l’Association cycliste canadienne (ACC).
Solution?
Mais tout espoir n’est pas perdu, pour les coureuses nord-américaines, car des solutions sont envisagées pour sauver une partie de la tablée, nous indiquent certaines sources. La Coupe du Monde, il faut oublier ça. «Trop cher!», nous dit-on, car il faut payer les frais de déplacement des équipes, les loger et les nourrir.
Mais on pourrait quand même ramener une compétition plus modeste, quoique de haut niveau, et la présenter en sol québécois, à la fin du mois de mai, si les démarches actuellement en cours donnent les résultats escomptés. Restons prudents… cependant.
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