L’idée n’est pas nouvelle, mais, cette fois, elle va se confirmer de façon permanente. Les coureurs cyclistes canadiens pourront jouir d’un pied-à-terre sur le continent européen, dès l’an prochain.
«Après analyse des coûts, déplacements, transport de l’équipement etc… nous en sommes venus à la conclusion qu’il serait économique viable de centraliser nos opérations en un seul endroit et, ainsi, permettre aux athlètes qui participent à des compétitions en Europe de se retrouver dans un milieu plus familier, plus propice à développer un bon esprit d’équipe», a résumé, en substance, Jacques Landry, chef sports et haute performance à l’Association cycliste canadienne (ACC).
En janvier prochain, Jacques Landry se rendra en Belgique pour évaluer certaines options qui s’offrent présentement à l’ACC. Pourquoi la Belgique? «Pour la culture cycliste qu’on y retrouve. On peut courir à tous les jours…», explique Jacques Landry. Toutes les disciplines cyclistes pourraient même en bénéficier, dont le vélo de montagne et la piste, la Belgique étant, en quelque sorte, une plaque tournante pour tout ce qui se fait, en cyclisme, en Europe.
Autre point, le climat et la topographie de la Belgique ressemble à la région de Londres, où seront disputés les prochains Jeux olympiques d’été. Et là, on parle d’objectifs sérieux, pour le Canada.
Le pied-à-terre européen permettra de déployer les troupes avec plus de facilité lorsque des coureurs ou coureuses participeront à des courses, en Europe. «Plutôt que d’aller d’hôtel en hôtel, les athlètes se retrouveront dans un endroit familier, pourront faire leur propre cuisine et côtoyer d’autres coureurs de leur pays. Un gars comme Dominique Rollin, qui est déjà établi là-bas, pourrait venir faire un saut parmi les siens, à l’occasion, et ça pourrait, là aussi, avoir un bel effet sur l’esprit d’équipe.»
Un calendrier de courses, d’avril à octobre, a déjà été préparé pour permettre à nos athlètes de se familiariser avec la compétition internationale et, par cette expérience, s’ouvrir des portes au sein de formations professionnelles européennes ou américaines, à l’exemple de David Veilleux (Kelly Benefit) et Joëlle Numainville (Webcor). Au préalable, les athlètes identifiés ou sélectionnés participeront à un camp d’entraînement en Arizona, du 1er au 15 février 2010.
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