Avec Spidertech p/p Planet Energy qui passe en deuxième division, ainsi que Dominique Rollin (Française des Jeux) et David Veilleux (Europcar), ça va faire une belle brochette de Québécois sur la scène internationale, en 2011.
Aux premières loges depuis plusieurs années, en tant que directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), Louis Barbeau a vu pousser ces coureurs qui, au cours des prochains mois, vont se retrouver au coeur du puissant circuit européen.
« Dans le cas de Dominique Rollin et David Veilleux, c’est évidemment très bon pour eux, puisqu’ils auront accès à un réseau de compétitions très relevé évoluant en Europe toute la saison. C’est également la reconnaissance de la part d’équipes européennes (françaises) du talent québécois, ce qui n’est pas peu dire », opine Louis Barbeau.
« Évidemment, je suis très heureux que Spidertech ait obtenu une licence Pro Continentale. C’est une équipe canadienne composée en grande partie de cyclistes québécois. C’est la preuve qu’on est capable de mettre sur pied une structure professionnelle comparable (on ne parle pas d’une équipe ProTour pour l’instant) à celles d’autres grandes nations dans le monde », poursuit-il.
Le développement des coureurs, au Québec
« Ça démontre, par ailleurs, l’importance et l’impact d’épreuves internationales au Québec comme le Tour de l’Abitibi (junior), la Coupe des Nations Ville Saguenay (U23), le Tour de Beauce (2.2) et, maintenant, les épreuves du ProTour de Québec et Montréal, qui ont permis aux cyclistes québécois et canadiens de se développer et de gravir les échelons. Ça démontre surtout qu’il est possible de développer des coureurs au Québec et que les coureurs ne sont pas obligés de s’expatrier en Europe, même si c’est une avenue intéressante pour certains coureurs. Finalement, je crois que c’est un beau témoignage au niveau de tout le travail qui se fait dans les clubs cyclistes au Québec, en partant des clubs de développement jusqu’aux clubs d’élite. »
Quel impact pourra avoir ce passage de nos coureurs dans les « grandes ligues » sur les jeunes de chez nous?
« Je crois que ça leur permet de croire en leurs rêves, de se dire qu’ils sont aussi talentueux que les coureurs européens, et qu’il existe désormais une structure au Canada qui pourra possiblement un jour les accueillir. »
Pour conclure, Louis Barbeau, qui est présentement en Chine, a tenu à souligner le travail de Steve Bauer, avec son équipe. « Je tiens en concluant à féliciter Steve Bauer pour son travail acharné au cours des dernières années, et qui aura permis à son équipe, en quelques années seulement, d’atteinre atteindre le statut Pro Continental avec une équipe composée avant tout de coureurs canadiens. C’est vraiment remarquable! »
Et comment!