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Une première dans l’histoire du Chrono Gatineau
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Gatineau, QC, 20 Mai 2013 – Marie-Claude Molnar, de Sainte-Adèle, paracycliste qui évolue dans la catégorie C4, écrit une page d’histoire en devenant la première paracycliste à prendre part à cet événement d’envergure internationale regroupant les meilleures cyclistes “able-body”.
Victime d’un accident de la route en 2005 qui aura surtout laissé des séquelles physiques malgré un traumatisme cranio-cérébral léger (fracture des deux humérus et de multiples fractures à la jambe gauche), la paracycliste ne s’en n’est pas laissé imposer par la présence de cyclistes de renommée mondiale telles que Lex Albrecht, Joëlle Numainville, Denise Ramsden ou Katarzyna Pawlowska, cycliste polonaise championne du monde sur la piste.
En réalisant un temps de 30:06.35, malgré une légère erreur en fin de parcours, Marie-Claude termine en 32e position, soit 5:14.55 derrière Carmen Small de l’équipe Specialized-Lululemon, qui a stoppé le chronomètre à 24:51.80. « J’étais parfaitement consciente de ce qui m’attendait avant le départ et je l’ai accepté. J’ai été invitée à prendre le départ de cette course afin de montrer ce que les paracyclistes peuvent accomplir et je crois sincèrement que nous avions la bonne recette pour remplir cette mission et j’en suis fière », raconte Marie-Claude, accompagnée de son entraîneur, Éric Van Den Eynde, qui était également satisfait de la performance de sa protégée.
Le parcours du Chrono Gatineau empruntait le Boulevard des Allumetières pour revenir vers le Parc de la Gatineau par la Promenade de la Gatineau. Les cyclistes empruntaient la rue Gamelin après une montée particulièrement pénible pour les cyclistes développant moins de puissance mais se laissaient ensuite porter par la descente de la Promenade du Lac-des-Fées, pour terminer sur le Boulevard des Allumetières.
« Au niveau technique et de la performance, la course a bien été (rythme et efficacité mécanique) mais en raison du niveau de la course, il me manque encore beaucoup de puissance pour rivaliser avec ces athlètes. Notre stratégie était de maintenir une cadence constante et de prendre le bon braquet au bon moment; c’est exactement ce que nous avons fait alors il n’y a aucune déception en rapport avec le résultat. Je suis venue ici pour une expérience et une performance et non un résultat », renchérit Marie-Claude. « Certes il y a des détails à corriger mais nous allons travailler là-dessus en vue des Championnats du monde », conclu-t-elle.
Voir la page Facebook de Marie-Claude Molnar.
Photo Nelson Mercier — Marie-Claude Molnar, en pleine action, lors du Chrono Gatineau.