«Il faut une piste cyclable sur Hochelaga», disait François Picard, membre du comité exécutif de la Ville de Québec, la semaine dernière. Ces propos, rapportés par Le Soleil, rappellent l’importance et la place que doit prendre le vélo – sans négliger les piétons – dans l’aménagement urbain, particulièrement dans les zones commerciales où la circulation sur deux roues n’est pas de tout repos.
Car le boulevard Hochelaga, à Québec, n’est pas le plus accueillant qui soit, pour les cyclistes, même si un tronçon a été refait, en 2009, et qu’une bande cyclable y est présente, entre Robert-Bourassa et de l’Église. La culture automobile y est omniprésente et les centres commerciaux (Laurier, Place de la Cité et Place Saint-Foy) qui le longent auront leur part à faire pour faciliter l’accès aux cyclistes qui, si le voeu de François Picard se réalise (à l’ouest de la route de l’Église) seront sans doute plus nombreux à s’y rendre pour faire leurs emplettes.
Accès bien identifiés, signalisation claire et abondante, espaces de stationnement sécuritaires et suffisants – pas juste un support pour quatre ou cinq vélos dans un coin perdu ou introuvable – seront donc requis dans tous ces établissements qui n’auront pas le choix de faire leur part dans les efforts de réduction des émissions de gaz à effets de serre.
Pour revenir à la piste cyclable sur Hochelaga, elle serait le prolongement naturel, vers l’ouest, de l’axe René-Lévesque que l’on finira bien par développer entre la Cité universitaire et le centre-ville de Québec. Déjà, on imagine un lien continu entre la pointe de Sainte-Foy, dans le secteur Marly/Ministère du Revenu, et le Vieux-Québec.
En attendant, on peut bien rêver!
Bande cyclable, sur le boulevard Hochelaga, entre Robert-Bourassa et de l'Église.
À l'ouest de la route de l'Église, pas de place pour le vélo, malgré une école (De Rochebelle), une piscine intérieure (Sylvie-Bernier) et des terrains de soccer à proximité.
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Habitant dans le coin, je trouve la bande cyclable à l’est de De l’Église bien correct. Surtout que le bitume est tout neuf de cet été. Ce que je m’explique mal par contre, c’est l’absence de bande cyclables à l’ouest alors qu’il y suffisamment d’espace pour se faire et que la chaussée a été entièrement refaite en 2007. On ne parle pas ici de grands travaux et de perte de places de stationnement mais de l’ajout de simples bandes de peinture. Qui plus est, la ville avait inscrit à son agenda 2009 de travaux cyclables le marquage de ce tronçon!
Bonne observation, sauf que, à mon avis, à l’ouest de Lavigerie, c’est pas mal plus «serré».
Possible, je vérifierai. Je dois admettre que je ne m’aventure jaimais au-delà de l’école Rochebelle sur cette artère à vélo.
Parlant de bandes cyclables, y a-t-il une âme charitable qui pourrait m’expliquer le fait que les très appréciés couloirs cyclables sur Laurier se terminent abruptement au niveau du parc du bois-de-Coulogne? Je comprends que l’espace se rétrécisse dangereusement à ce niveau mais avec un terre-plein de 5 mètres de large(j’exagère à peine), il y aurait moyen de «moyenner», non?