La santé, on s’en occupe par l’extérieur… et l’intérieur.
L’extérieur? Pas compliqué, on sort le vélo et on s’en va prendre l’air!
L’intérieur? Pas compliqué, on mange des choses saines!
Expérience à deux volets, cette semaine, pour l’auteur de ces lignes. Un peu de vélo, bien sûr, mais, aussi, un plongeon en pleine nature, dans une cannebergière de Saint-Louis-de-Blanford*. Un plongeon? Ben oui, parce que la canneberge, ce fruit qui fait partie des compléments alimentaires dont on vante tellement les vertus antioxydantes, est récoltée dans l’eau (voir photos ci-dessous).
La canneberge est un incontournable, pour la santé, au même titre que son cousin, le bleuet.
Comme j’ai de la suite dans les idées, j’ai fait fait le tour du Lac-Saint-Jean, royaume du bleuet, en juillet, et, ces jours derniers, invité par l’Association touristique du Centre-du-Québec, je suis allé faire une saucette dans les bassins de canneberge de Marc Bieler, à Saint-Louis-de-Blanford. Le tout, arrosé (il a plu une bonne partie de la jorunée) à la sauce vélo pour une boucle de 50 kilomètres (parcours # 39 de notre répertoire), sur les deux rives – pour rester dans la vague aquatique ou maritime – de la route 20.
Centre d’interprétation de la canneberge
– Ouvert du 25 septembre au 18 octobre 2009
– Visites guidées et vente de produits associés à la canneberge
15e Festival de la canneberge de Villeroy
– 8, 9, 10 et 11 octobre 2009 (fin de semaine de l’Action de Grâces)
– Exposition, spectacles et vente de produits du terroir
Dans ce secteur, où les conditions de culture de ce petit fruit sont idéales, mais exécrables pour tout autre produit, la canneberge est au centre d’un remarquable développement économique. Villeroy, Norte-Dame-de-Lourde et Saint-Louis-de-Blanford, entre autres, en tirent des bénéfices majeurs… à tous les points de vue. Non seulement la culture de la canneberge rapporte gros, aux producteurs, elle génère des retombées importantes, au niveau touristique, pour toute la région. Les autobus de touristes, pendant la période de récolte (fin septembre – début octobre), se suivent pare-choc à pare-choc. Presque…
On recommande d’y aller en semaine… ou à vélo, pour éviter la congestion, et faciliter la digestion, car, au départ, la canneberge est un petit fruit magique pour soutenir les efforts de ces organes essentiels au bon fonctionnement de l’organisme…
Pour en savoir davantage sur le sujet, allez au Festival de la canneberge de Villeroy ou au Centre d’interprétation de la canneberge de Saint-Louis-de-Blanford et profitez-en pour explorer le secteur sur deux roues. Fin-septembre ou début-octobre, les parcours de la région, peu ondulés, vous permettront de prendre l’air sans y laisser toutes vos énergies.
Si vous manquez de temps (dommage), tapez www.canneberge.qc.ca ou www.festicanne.ca .
* Saint-Louis-de-Blanford: capitale de la canneberge. Les récoltes de ce secteur représentent plus de 50% de la production québécoise. Il y a 59 producteurs de canneberge, au Québec, 13 à Saint-Louis-de-Blanford (4 bio).