On apprend (Radio-Canada), tout à coup, que c’est trop cher de tenir les Championnats mondiaux de cyclisme sur route, à Québec, en 2015. Out !
Ça vous surprend ? Dix, voire 20 millions $ ! Quand on connaît l’appétit insatiable de l’Union cycliste internationale (UCI) et de toutes ces grosses machines de type CIO, LNH, NFL, MLB, FIFA… on ne peut s’attendre à autre chose. Une clique de pseudo-aristocrates (auto-proclamés) qui font la loi et imposent leurs diktats sur la planète…
Et ces gens, quand ils se pavanent, ne logent pas dans des taudis. Noblesse oblige.
La facture était déjà jugée trop salée pour tenir une épreuve de la série UCI World Cycling Tour, réservée aux prétendants ou «nostalgiques» de la scène cycliste, on comprend que, au Québec, malgré des élans un peu exagérés, à l’occasion, il faille, parfois, reculer devant ces cols hors-catégorie qu’imposent, désormais, les « autorités » internationales.
Fou ! Complètement fou !
Après, on on va se demander pourquoi les athlètes ont envie – ou sont contraints – de se doper.
Même chose pour les villes, les régions qui se font embarquer. On se bourre de stéroîdes sans penser aux conséquences – négatives – qui vont suivre.
Montréal. 1976. Ça vous dit quelque chose ?
Peut-on développer nos jeunes dans un contexte articulé, pondéré, mesuré ?
Bonne chance (ou tant pis pour eux) au Sultanat d’Oman et à la ville de Richmond, en Virginie.
Je pense que c’est une bonne décision qu’a prise la ville de Québec de ne pas encourager l’UCI à venir faire son cirque dans la Vieille Capitale n’en déplaise à son clown en chef. À mon avis tout cet argent serait certainement mieux investi dans des événements comme le pentathlon des neiges voire même les mondiaux de ski de fond qui je pense nous sont plus accessibles.
Pour en revenir au pentathlon des neiges, quelle belle discipline qui mérite d’être découverte et pratiquée. Dommage! qu’il n’y ait pas plus de monde pour venir encourager ces sportifs de tous âges. La beauté de la chose, c’est qu’on peut le pratiquer individuellement ou en équipe, de façon ludique ou compétitive.
L’absence de neige à Québec est rarement un problème alors pourquoi vouloir forcer les choses en dopant des montagnes ou en érigeant des stades pour enrichir les multimillionnaires.