Accident au triathlon du Lac-Beauport

Un accident au triathlon du Lac-Beauport ramène dans l’actualité la sécurité lors des événements sportifs tels les triathlons et les courses cyclistes.

Vidéo de l’accident: http://video.fr.ca.msn.com/?mkt=fr-ca&vid=266ea043-a72b-4829-a000-17d2f5c23bca&from=sharepermalink&src=v5:share:sharepermalink:

Une femme de 37 ans est entrée violemment en collision avec une automobiliste qui s’est avancée sur le parcours pourtant à moitié fermé à la circulation. L’accident est survenu devant un policier de la Sureté du Québec qui n’aurait pas donné d’indication à l’automobiliste d’avancer (selon la SQ). Par contre, sur la vidéo amateur tournée pas un spectateur, les gestes du policier à l’automobiliste peuvent porter sérieusement à croire le contraire ou du moins porter à confusion…

Ceci étant dit, est-ce que les parcours d’événements devraient être complètement fermés à la circulation automobile ? Le dernier participant a terminé l’épreuve en 2h38, serait-il pensable de fermer la circulation au complet pendant ce temps sur 7 km?

Je me souviens d’un événement cycliste, il y a quelques années, dans les rues de la vieille capitale, je pense que c’était le Tour de Beauce, où une automobiliste s’était avancée sur le parcours. Les coureurs avaient alors arrêté la course et refusé de repartir au nom de la sécurité. Une pause qui avait duré un bon moment.

La sécurité des athlètes doit être la préoccupation numéro un des organisateurs. Est-ce réaliste de compétitionner dans un environnement complètement fermé ?

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8 Réponses à “Accident au triathlon du Lac-Beauport”

  1. Maxime

    J’étais présent au triathlon en tant que participant et je déplore le manque de sécurité et d’organisation de cet événement.

    C’était mon premier triathlon et mon dernier à cet endroit.
    On ne donne aucune consigne de sécurité aux athlètes avant l’épreuve, l’asphalte est tout croche avec du sable et du gravier à des endroits, les cycliste dépassent par la droite et ne garde pas la distance sécuritaire. Ce qui est arrivé est la cause du manque d’organisation et de sécurité, avec des conditions comme celle-ci réunies, un accident comme cela est très probable.
    C’est triste mais ce triathlon devrait être fermée si rien n’est amélioré.

    Je sympathise avec la dame et ses amis, famille. L’accident est arrivé à elle mais ça pourrait être moi ou n’importe qui alors je le prends personnel et je vais tout faire pour lutter contre les coupables.

    Pour moi je ne vais plus jamais courir sur des circuits qui ne sont pas fermés aux automobiles, celui-ci était supposé l’être, mais c’est de la /$ »!/!…

    • Christian Lemelin

      La multiplication des événements augmente d’autant le risque d’accidents de toutes sortes. Les ressources ne suivent pas le rythme. Organisateurs débordés, policiers débordés, services ambulanciers débordés (qui doivent aussi servir la population en tout temps), commissaires en nombre insuffisant et, surtout, formés à la sauvette, donc, incompétents, des bénévoles qui, souvent, n’ont aucune idée de ce qui se passe, même si on ne peut se passer d’eux… La cupidité génère des risques élevés que les structures actuelles ne peuvent supporter. C’est dommage, mais il faudra limiter le nombre d’événements et s’assurer que des normes minimales soient respectées. Peu importe la stature et la notoriété des organisateurs. Le prochain défi ne sera pas juste de faire bouger les gens mais de les faire bouger en toute sécurité.

    • Christian Lemelin

      La sanction, malheureusement, ne garantit pas tout. Elle ne sert, souvent, qu’à se protéger le derrière en cas d’accident. Ceux qui diront le contraire sont : aveugles, inconscients ou de mauvaise foi. Qu’on se le dise, il est impossible d’éviter les accidents… mais, par un meilleur contrôle, par un meilleur encadrement, on peut diminuer les risques. Il faut, aussi, arrêter de penser que, plus c’est gros, mieux c’est. Plus il y a de participants, plus le risque d’accidents est élevé.

    • Michel

      J’ai fait plus de 60 triathlons au Qc et je peux confirmer que même ceux qui sont sanctionnés par la Fédération comporte souvent de très grands risques. C’est impossible de sécurisé un parcours complètement car à tous les triathlons il arrive quelque chose de plus ou moins grave. Les bénévoles ne sont pas des triathlètes d’expérience qui peuvent juger adéquatement des situations à prendre. Un policier ou un sportif d’occasion ne peut le faire!

  2. Richard V.

    Je confirme que l’organisateur du triathlon Lac-Beauport fait ca a la sauvette et tout croche depuis des années. La sécurité et le bien être des participants n’est pas sa priorité ( $$$ ) ???? J’ai fait une chute a ce triathlon il y a quelques années et il n’y avait pas d’équipe de premier soins pour venir me chercher sur le parcours. C’est des passants que se sont occupés de moi ?? Il y a trop de participants sur un si petit parcours = danger mais + de $$ pour l’organisateur qui je crois ne connait pas ca un sourire ! Prompt rétablissement a cette dame.

  3. Marie-Josée Linteau

    Je fais le triathlon de Lac-Beauport depuis 7 ans. Je considère que le site est bien sécurisé dans le contexte d’un tour de lac habité. Il y a une équipe de premiers soins compétente. Un autobus fait le tour du parcours pour s’assurer de protéger les cyclistes qui pourraient être en problème . C’est un accident malheureux qui aurait pu tout aussi bien se produire même si tout ce qui est possible en sécurité était implanté. Il y a eu une mauvaise interprétation d’un signe du policier. Une conductrice a pensé que le message d’aller de l’avant s’adressait à elle.

    Je pense que nous devons pas chercher un coupable c’est trop facile mais plutôt faire un examen des mesures supplémentaires à prendre pour l’ensemble des intervenants impliqués.

  4. Marie

    J’étais présente comme spectatrice et pour supporter un membre de ma famille lors du triathlon du Lac Beauport le 15 juin 2013. Malheureusement une dame de 37 ans fut victime de ce qui semble une erreur de signalisation de la part d’un agent de la SQ.

    J’ai commencé à m’inquiéter de la sécurité dès le passage du premier participant complétant son premier tour de vélo. Il y a eu confusion de la part du bénévole en place qui voulait laisser partir en vélo les participants venant tout juste de compléter la nage alors que le premier participant qui terminait son premier tour de vélo a du freiner puisque le bénévole indiquait aux autres participants de s’élancer sur la voie cyclabe. De plus, il y avait beaucoup trop de piétons qui traversaient la voie cyclable. Des accidents de ce genre sont non pardonnables et doivent être évités à tout prix.

    N’oublions pas que les traumatismes craniens et les polytraumatismes laissent très souvent des séquelles très importantes et irréversibles.

    Il est inadmissible qu’une attente de 40 minutes ait été requise pour permettre l’arrivée de l’ambulance. Connaissant l’importance d’une intervention rapide dans les cas de traumatisme cranien, malheureusement, 40 minutes (plus le temps du transport jusqu’à l’hôpital de l’Enfant-Jésus) c’est beaucoup trop long… Une interruption momentanée de l’évènement aurait du être envisagée étant donné la gravité des blessures de la participante pour permettre à l’ambulance d’atteindre les lieux de l’accident.

    Est ce que « l’abri » de l’organisation situé devant le Manoir ne devrait pas être déplacé de quelques mètres afin d’augmenter la visibilité des participants lors de leur passage devant la foule et celles des spectateurs lors du passage des participants?

    Comme l’activité accepte des participants de tout âge, une fiche santé devrait être complétée, conservée de façon confidentielle et accessible au besoin pour une consultation en cas d’urgence par du personnel médical.
    Un participant a d’ailleurs nécesssité des soins suite à un malaise. Étant donné le niveau élevé de l’épreuve, une équipe médicale bénévole ainsi qu’une ambulance devrait également être sur place et prête à intervenir..

    J’ ai également constaté que le matériel médical pour intervenir dans de telle situation semblait nettement inadéquat.

    Je suis bouleversée par les propos du journaliste (Louis Lachance) dans le Journal de Québec du 16 juin qui fait mention que M. Turcotte (l’organisateur) ne connaissait pas le nom de la compagnie gèrant les premier soins. Quelle importance Louis Turcotte a-t-il accordé à la sécurité lors de la préparation de l’évènement?

    Je considère également que des bénévoles pouvant communiquer entre eux auraient du se retrouver tout autour du parcours afin sécuriser les lieux et veiller sur participants et la chaussée aurait du être balayée avant la tenue de l’évènement.

    J’espère de tout coeur que dorénavant la sécurité deviendra « exemplaire » afin de préserver la vie et toutes les facultés motrices et intellectuelles de TOUS les participants qui pourraient laisser de grands vides autour d’eux. Ils sont parfois des pères et des mères de famille !!!

    Merci à l’équipe de spectateurs qui ont agi à titre de premiers intervenants pour administrer les premiers soins à cette participante grièvement blessée et grandement dans le besoin. Je ne peux imaginer un tel incident sur une autre portion du parcours. Qui serait intervenu aussi rapidement?

    Si l’organisation maintient son avis que la sécurité des participants était adéquate, j’espère que l’ensemble des participants et des supporteurs se dirigeront vers les autres organisations ! Il faut à tout prix éviter un autre incident du genre.
    Bonne chance et prompt rétablissement à la participante…

    Une spectatrice décue et bouleversée par la tournure de évènements

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