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Quelques heures après son arrivée officielle chez Europcar, SDV*MAG a fait parvenir quelques questions au coureur cycliste David Veilleux.

Voici ce que l’athlète originaire de Cap-Rouge nous a fait parvenir.

SDV*MAG : Europcar, présentation de l’équipe à Paris, par Michel Drucker par-dessus le marché! C’est pas loin des grandes ligues, ça. En fait, ce sont les grandes ligues!!! N’est-ce pas?

David Veilleux : L’équipe n’est pas ProTeam, mais c’est tout comme! C’était spécial de voir l’ampleur de la présentation. Je ne connais pas Michel Drucker, mais apparemment il est très connu en France et plusieurs de mes coéquipiers étaient impressionnés de le voir. C’est un ami
de Jean-René (Bernaudeau) et un grand fan de cyclisme.

SDV*MAG : Tu arrives dans une nouvelle équipe… française de surcroit, tu as pu te familiariser avec tes nouveaux coéquipiers avant les Fêtes. Tu en connaissais peut-être quelques-uns… Comment ceux-ci t’ont-ils accueilli, toi le petit cousin québécois?

David Veilleux : L’accueil s’est bien fait. Les gars sont ouverts à m’intégrer dans l’équipe et je prends tranquillement ma place. Je crois que les premières courses vont permettre de tisser des liens plus forts.

SDV*MAG : Après trois années au sein d’une équipe américaine, tes premières impressions sur ton nouvel environnement? À première vue, qu’est-ce que tu vois comme différence avec l’Amérique? Les méthodes, la philosophie, le calibre…

David Veilleux : J’ai vraiment vu que l’équipe était d’un autre calibre lors des stages d’entrainement où 5 masseurs sont présents et nous avions toujours une auto en avant et en arrière du groupe pour chaque entrainement. Le calibre est plus élevé et ça paraît dans le rythme des sorties. Quand, à la philosophie, je suis très content de voir qu’une atmosphère de camaraderie règne au sein de l’équipe et que les coureurs semblent tous vouloir travailler en équipe.

SDV*MAG : ASO (Amaury Sport Organisation) a laissé entendre que le nom des équipes invitées au Tour de France serait dévoilé d’ici la fin du mois. Je sais que c’est prématuré… mais on peut se permettre de rêver, non?

David Veilleux : Que mon équipe soit prise, non. Pour ce qui est de ma participation, je ne crois pas que ça soit pour 2011. Je vais commencer par me concentrer sur les Classiques et essayer de faire de mon mieux. Je vais voir comment cela se passe et peut-être que le Tour deviendra un objectif pour 2012.

SDV*MAG : Tes parents, tes amis, qu’est-ce qu’ils disent de tout ça?

David Veilleux : Je crois que tous mes proches sont contents pour moi et que je suis chanceux de vivre une telle expérience.

SDV*MAG : Aux jeunes, cyclistes ou non, qui vont lire ces lignes, tu as quoi comme message à leur passer, toi le jeune Québécois qui se retrouve, maintenant, dans la cour des grands?

David Veilleux : Quand j’étais plus jeune, un slogan m’inspirait : Impossible is Nothing. Je crois que dans la vie on doit persévérer pour atteindre ses objectifs, peu importe ce qu’ils sont. Pour moi, c’était de courir en Europe, mais je suis conscient que ce n’est pas le même pour tous.
Je souhaite donc à tous d’avoir la volonté et la persévérance pour atteindre leurs objectifs. Pour les plus jeunes, restez à l’école! J’ai réussi à continuer mon bac en Génie mécanique alors que j’étais professionnel aux États-Unis, donc tout le monde devrait être capable de faire son secondaire, son CÉGEP et commencer l’Université en faisant du vélo. Parce qu’une fois la
carrière terminée, il y a encore un bon bout de chemin à faire, et un diplôme, ça aide!

SDV*MAG : As-tu une idée de la première course que tu feras?

David Veilleux : Je suis en route pour la Malaisie afin de participer au Tour de Langkawi. Par la suite, je ferai peut-être le Tour du Haut-Var et je vais prendre le départ de la Het Volk et Kuurne-Brussel-Kuurne.