Grands prix cyclistes Québec et Montréal: Les équipes et les hommes à suivre!

logo double jpegAG2R LA MONDIALE (FRA)
Au plus haut niveau depuis 23 ans, la formation française continue d’occuper le haut de l’affiche et s’appuie sur une nouvelle
génération talentueuse. Si elle n’a pas connu la même réussite que l’an dernier sur le Tour de France avec la troisième place de Jean‐Christophe Peraud, elle a largement animé l’épreuve avec les succès d’étape de Vuillermoz et Bardet qui présentent toutes les qualités pour espérer briller sur les Grand Prix Cyclistes de Québec et Montréal (GPCQM). Date de création : 1992. Victoires 2015 (au 23 août) : 17

LES HOMMES À SUIVRE
Romain Bardet (FRA)
: 23 ans, professionnel en 2012. Palmarès : 4 victoires dont Tour de l’Ain 2013, 5e étape du Critérium du Dauphiné, 18e étape du Tour de France 2015. Cette saison : 2 victoires ; 6e du Critérium du Dauphiné, 9e du Tour de France. A 23 ans, l’Auvergnat est déjà l’une des pointures du peloton mondial. Sur une phase de progression régulière depuis ses débuts professionnels en 2012, Bardet a encore étoffé son registre cette saison en allant notamment remporter une des dernières étapes du Tour de France. Cinquième du Grand Prix Cycliste (GP) de Montréal en 2014, il apprécie les courses usantes et a fait du périple québécois son objectif de fin de saison.

Alexis Vuillermoz (FRA) : 27 ans, professionnel en 2013. Palmarès : 4 victoires dont GP de Plumelec, 8e étape Tour de France, Aquece Rio (course pré‐olympique) 2015. Cette saison : 3 victoires ; 6e de la Flèche Wallonne. Venu sur le tard à la route après une belle carrière en vélo de montagne, le Jurassien est l’une des belles confirmations de la saison. Sa victoire sur le Tour de France à Mûr‐de‐Bretagne a démontré qu’il était aujourd’hui l’un des puncheurs les plus redoutables et il a encore fait le plein de confiance mi‐août à Rio en s’imposant sur le parcours des prochains JO.

Hugo Houle (CAN) : 24 ans, professionnel en 2011. Palmarès : 2 victoires dont champion du Canada clm 2015. Cette saison : 2 victoires ; 11e des 3 Jours de la Flandre Occidentale. Depuis trois ans qu’il porte les couleurs de l’équipe française, le Québécois affiche une progression constante, notamment depuis qu’il a bouclé avec le Giro (113e) au printemps, son premier grand tour. Champion du Canada du contre‐la‐montre en juin dernier, Hugo Houle a ensuite conquis le titre de la spécialité aux Jeux Panaméricains.

ASTANA PRO TEAM (KAZ)
La formation kazakhe vit jusqu’ici une saison moins brillante que la précédente, marquée par le succès de l’Italien Nibali sur leTour de France. Au pied du podium en juillet dernier, Nibali a même été contraint de s’engager sur le Tour d’Espagne aux côtés des Aru et Landa, 2e et 3e du Giro. Au Québec, la formation d’Alexandre Vinokourov ne sera pas démunie : elle engage avec l’Estonien Taaramae, l’un des hommes en forme du moment. Date de création : 2006. Victoires 2015 (au 23 août) : 24

LES HOMMES À SUIVRE
Jakob Fuglsang (DAN)
: 30 ans, professionnel depuis 2006. Palmarès : 12 victoires dont Tour du Danemark 2008, 2009 et 2010, Tour d’Autriche 2012. Cette saison : 7e Paris‐Nice. Très présent sur les classiques ardennaises (8e de la Flèche Wallonne, 9e de Liège‐Bastogne‐Liège), le Danois aura encore été un équipier précieux sur le dernier Tour de France où, sans une chute provoquée par une moto, il aurait pu prétendre décrocher l’étape de Saint‐Jean‐de‐Maurienne. Une valeur sûre qui fait pour la troisième fois le voyage sur les épreuves québécoises.

Rein Taaramae (EST) : 28 ans, professionnel depuis 2008. Palmarès : 13 victoires dont Tour de l’Ain 2009 et 14e étape Tour d’Espagne 2011. Cette saison : 3 victoires dont Tour de Burgos et Arctic Race of Norway. Ancien grand espoir (11e du Tour de France à 24 ans), l’Estonien a retrouvé des couleurs cette saison dans les rangs de la formation kazakhe. Avec une santé retrouvée suite à une opération du larynx, il a fait preuve d’une belle régularité, appuyée en août par ses succès sur le Tour de Burgos et l’Arctic Race of Norway. Cependant, Taaramae a annoncé qu’il ne porterait plus le maillot d’Astana en 2016.


BMC RACING TEAM (USA)
Portée par un effectif riche et cosmopolite, la formation américaine compte parmi les plus imposantes cylindrées du peloton international. Championne du monde en titre du contre‐la‐montre par équipes, elle s’est fait une spécialité de l’exercice avec des rouleurs du calibre de Rohan Dennis. Si Van Garderen a échoué dans sa quête d’un podium sur le Tour de France, BMC a remporté trois étapes et va compter au Canada sur le duo formé par les Belges Gilbert et Van Avermaet, redoutables sur les courses d’un jour. Date de création : 2007. Victoires 2015 (au 23 août) : 31

LES HOMMES À SUIVRE
Philippe Gilbert (BEL)
: 33 ans, professionnel en 2003. Palmarès : 65 victoires dont Paris‐Tours 2008 et 2009, Tour de Lombardie 2009 et 2010, Amstel Gold Race 2010, 2011 et 2014, Liège‐Bastogne‐Liège 2011, GP de Québec 2011 et Championnat du monde 2012. Cette saison : 4 victoires dont 12e et 18e étape Tour d’Italie ; 2e de la Clasica San Sebastian. Le Belge possède le plus beau palmarès sur les courses d’un jour parmi les coureurs en activité. Son grand chelem sur les classiques ardennaises en 2011 est resté dans toutes les mémoires et c’est en s’adjugeant le GP de Québec qu’il avait scellé sa place de numéro un mondial. L’ancien champion du monde est de retour au Québec pour tenter de vivre pareille émotion.

Greg Van Avermaet (BEL) : 30 ans, professionnel en 2006. Palmarès : 24 victoires dont 9e étape Tour d’Espagne 2008, Paris‐ Tours 2011. Cette saison : 4 victoires dont Tour de Belgique et 13e étape Tour de France ; 2e Eneco Tour, 3e Tour des Flandres, 3e Paris‐Roubaix. Il ne figure pas (encore) au palmarès et pourtant, le Belge est l’un des coureurs les plus assidus et les plus réguliers des GP canadiens. Deuxième et troisième à Québec en 2012 et 2013, quatrième à Montréal en 2013 et cinquième à Québec l’an dernier, il n’a jamais été loin d’inscrire son nom au palmarès à l’image d’une carrière où ce jeune papa flirte souvent avec les grandes victoires. Mais à 30 ans, il paraît dans ses meilleures années.

ETIXX ‐ QUICK STEP (BEL)
La formation belge est l’équipe qui depuis plusieurs saisons maintenant compile le plus de victoires. Des sprinteurs, des rouleurs, des baroudeurs, elle dispose d’un effectif riche en talents et il n’y a bien que le classement général des courses montagneuses qui lui échappe. C’est avec quatre leaders en puissance que le groupe de Patrick Lefévère débarque au Québec pour deux épreuves qui manquent à son tableau de chasse. Date de création : 2003. Victoires 2015 (au 23 août) : 44

LES HOMMES À SUIVRE
Michal Kwiatkowski (POL)
: 25 ans, professionnel en 2010. Palmarès : 13 victoires dont Championnat du monde 2014. Cette saison : 2 victoires dont Amstel Gold Race ; 2e de Paris‐Nice. Sacré en septembre dernier à Ponferrada, le champion du monde disputera au Québec ses deux dernières courses avec le maillot arc‐en‐ciel. Une motivation particulière pour ce puncheur, vainqueur au printemps de sa première classique avec l’Amstel Gold Race, mais qui vit depuis une saison délicate, marquée par un abandon sur le Tour de France.

Tom Boonen (BEL) : 34 ans, professionnel en 2002. Palmarès : 117 victoires dont Tour des Flandres 2005, 2006 et 2012, Paris‐ Roubaix 2005, 2008, 2009 et 2012, champion du monde 2005. Cette saison : 3 étapes dont 3e étape de l’Eneco Tour ; 3e du Circuit Het Nieuwsblad. Sprinteur de grand calibre (vainqueur de huit étapes du Tour de France), spécialiste des classiques pavées et notamment co‐recordman de victoires sur Paris‐Roubaix, le Belge aura été le coureur phare de la première décennie des années 2000. Après des saisons plus difficiles marquées par des chutes et des blessures, Boonen est au crépuscule de sa formidable carrière mais il gagne encore.

Tony Martin (GER) : 30 ans, professionnel en 2006. Palmarès : 59 victoires dont Championnat du monde de contre‐la‐montre 2011, 2012 et 2013, Paris‐Nice 2011. Cette saison : 4 victoires dont 4e étape du Tour de France. Meilleur rouleur de la planète même s’il a dû abandonner son titre mondial du contre‐la‐montre à Wiggins l’an dernier, l’Allemand est un monstre de puissance. Héros malheureux du dernier Tour de France qu’il a dû quitter la clavicule fracturée alors qu’il portait le maillot jaune, il domine régulièrement les chronos tout en étant capable d’échappée solitaire mémorable.

Julian Alaphilippe (FRA) : 23 ans, professionnel en 2013. Palmarès : 5 victoires dont 7e étape du Tour de Californie 2015. Cette saison : 1 victoire ; 2e Flèche Wallonne, 2e Liège‐Bastogne‐Liège ; 2e Tour de Californie. Le jeune Français a crevé l’écran au printemps en étant seulement battu par l’Espagnol Valverde sur les classiques ardennaises. Du talent, du culot, et l’opportunité de continuer à grandir au sein d’un effectif constellé de champions, Alaphilippe a l’avenir devant lui. S’il était prévu au départ de l’aligner sur le Tour d’Espagne, ses dirigeants l’ont convaincu de faire, comme en 2014, le voyage au Québec où il pourrait frapper un grand coup.

FDJ (FRA)
Confrontée au départ du sprinteur Nacer Bouhanni, la formation dirigée par Marc Madiot a moins fait tourner le compteur de victoires cette année. Fidèle à sa politique de jeunes talents, elle mise son avenir sur la réussite de Thibaut Pinot, vainqueur à l’Alpe d’Huez sur le dernier Tour de France et Arnaud Démare, dédié aux sprints et aux classiques du nord. Au Canada, elle compte traditionnellement sur le puncheur Arthur Vichot. Date de création : 1997. Victoires 2015 (au 23 août) : 12

LES HOMMES À SUIVRE
Arthur Vichot (FRA)
: 25 ans, professionnel en 2010. Palmarès : 7 victoires dont 5e étape du Critérium du Dauphiné 2012, Championnat de France 2013, 7e étape de Paris‐Nice 2014. Cette saison : 8e Circuit de la Sarthe. Sa saison 2014 s’était arrêtée sur une lourde chute à quelques mètres de l’arrivée du GP de Québec où l’ancien champion de France, 2e ici‐même deux ans plus tôt, avait été relevé avec une quadruple fracture de la clavicule. Le Franc‐Comtois n’a pas eu plus de réussite cette année où un virus lui a gâché l’existence. En reconstruction, ce spécialiste des courses en circuit espère enfin en avoir fini avec les malheurs.

Arnaud Démare (FRA) : 24 ans, professionnel en 2012. Palmarès : 32 victoires dont Vattenfall Cyclassics 2012, 4 Jours de Dunkerque 2013 et 2014, Championnat de France 2014. Cette saison : 2e et 3e étape Tour de Belgique. L’ancien champion du monde espoirs pose pour la première fois ses roues sur les GPCQM. Au bout d’une saison axée sur les classiques du Nord (Tour des Flandres, Paris‐Roubaix) où il a joué de malchance, sa pointe de vitesse s’est émoussée. Du coup, le Picard a moins gagné mais beaucoup appris et il a encore tout l’avenir devant lui.

IAM CYCLING (USA)

Créée il y a deux ans par Michel Thétaz, propriétaire de la société IAM spécialisée dans la gestion de portefeuille, la formation helvète a intégré le WorldTour au début de la saison. Elle s’est déjà fait remarquer avec la victoire de Sylvain Chavanel sur le GP de Plouay en 2014, le record de l’heure détenu un temps par l’Autrichien Brändle ou la huitième place du Suisse Matthias Frank sur le dernier Tour de France. Managée par le Belge Rik Verbrugghe, cette formation devrait voir son effectif assez largement remodelé cet hiver avec les départs annoncés, notamment, des Français Chavanel et Pineau. Date de création : 2013 ‐ Victoires 2015 : 13 victoires.

LES HOMMES À SUIVRE
Matthias Brändle (AUT)
: 26 ans, professionnel en 2008. Palmarès : 11 victoires dont 5e et 6e étape Tour de Grande‐Bretagne 2014. Cette saison : 2 victoires dont prologue Tour de Belgique. Solide rouleur, l’Autrichien a réellement fait parler de lui le 30 octobre dernier en portant le record de l’heure à 51,852 km, une marque qui tiendra jusqu’au 8 février 2015 et la tentative réussie de l’Australien Rohan Dennis. Mais Brändle n’oublie pas d’être performant sur la route et il a fait des prologues, ces chronos de courte distance qui lance souvent les courses par étapes, une vraie spécialité.

Mathias Frank (SUI) : 28 ans, professionnel en 2008. Palmarès : 6 victoires dont 3e étape du Critérium International 2014. Cette saison : 8e du Tour de France. C’est le leader de la formation helvète pour les courses par étapes. Deuxième du Tour de Suisse en 2014, il a confirmé ses qualités d’endurance et ses aptitudes de grimpeur en bouclant au huitième rang le dernier Tour de France. Il est plus effacé sur les courses d’un jour mais le parcours des deux épreuves canadiennes, qu’il a découvert en 2012, devraient lui offrir un beau terrain d’expression.

LAMPRE‐MERIDA (ITA)
Avec notamment quatre étapes du Tour d’Italie à son palmarès 2015 où l’on relève 23 succès, la formation italienne réalise l’une des meilleures saisons de sa longue histoire. Surtout, treize de ses 28 coureurs ont levé les bras, signe d’une évidente dynamique collective. En cette fin de saison, l’équipe transalpine compte encore sur le Portugais Costa, toujours très ambitieux sur les routes canadiennes. Date de création : 1991. Victoires 2015 (au 23 août) : 23

LES HOMMES À SUIVRE
Rui Alberto Costa (POR)
: 28 ans, professionnel en 2008. Palmarès : 20 victoires dont GP de Montréal 2011, Tour de Suisse 2012, 2013 et 2014, Championnat du Monde 2013. Cette saison : 3e étape Critérium du Dauphiné (3e du clas. final), 4e Paris‐Nice, 4e Amstel Gold Race, 4e Liège‐Bastogne‐Liège. Révélé par son succès sur le GP de Montréal en 2011, le Portugais ne manque jamais le détour par la Belle Province. Très régulier, l’ancien champion du monde a encore compilé les bons résultats jusqu’au Critérium du Dauphiné qui semblait l’annoncer parmi les favoris du Tour de France où il a connu une terrible déception (abandon, malade, sur la 11e étape). Seulement battu par l’intouchable Gerrans à Montréal l’an dernier, Costa compte se refaire un moral.

Diego Ulissi (ITA) : 26 ans, professionnel en 2010. Palmarès : 18 victoires dont 4 étapes du Tour d’Italie. Cette saison : 7e étape Tour d’Italie, 6e Tour de Pologne. En s’imposant sur une étape du dernier Giro, le rapide toscan a mis fin à dix mois de procédure avec les services anti‐dopage après un contrôle positif sur l’édition 2014 de la course transalpine. Finalement reconnu coupable d’une « simple négligence », Ulissi a retrouvé le fil d’une carrière prometteuse où ses qualités de finisseur sur les arrivées en côte lui ouvrent bien des horizons.

LOTTO SOUDAL (BEL)
Financée depuis les années 80 par la loterie nationale belge, l’équipe managée par Marc Sergeant s’est hissée depuis quelques saisons au rang des meilleures écuries mondiales. Elle le doit, en partie, aux succès de son sprinteur, l’Allemand Greipel, lauréat de quatre étapes sur le dernier Tour de France, ainsi qu’à une belle phalange de coureurs tous terrains comme le Français Gallopin et la révélation de la saison, le Flamand Benoot. Date de création : 2012. Victoires 2015 (au 23 août) : 34

LES HOMME À SUIVRE
Tony Gallopin (FRA)
: 27 ans, professionnel depuis 2008. Palmarès : 7 victoires dont Clasica San Sebastian 2013, 11e étape Tour de France 2014. Cette saison : 2 victoires dont 6e étape de Paris‐Nice (6e du clas. final), 2e du championnat de France. Puncheur redoutable, rapide au sein d’un petit groupe et grimpeur plus qu’honnête, le Français continue de bâtir une carrière où il monte les échelons les uns après les autres. S’il rêve de remporter une épreuve d’une semaine comme Paris‐Nice, le neveu d’Alain Galopin, directeur sportif de l’équipe Trek, 3e du GP de Montréal avant de prendre la 6e place du championnat du monde en 2014, reste un spécialiste des courses d’un jour.

Tim Wellens (BEL) : 23 ans, professionnel en 2012. Palmarès : 4 victoires dont Eneco Tour 2014 et 2015. Cette saison : 2 victoires, 10e de Paris‐Nice. Le Wallon, né au pied du célèbre Mur de Huy, est l’un des grands espoirs du cyclisme belge. S’il s’est fait une spécialité de l’Eneco Tour, une course par étapes de l’UCI WorldTour qui a lieu chaque année en août entre les Pays‐Bas et la Belgique et dont il a dominé les deux dernières éditions, Wellens présente un penchant tout naturel pour les grandes classiques du calendrier (4e du Tour de Lombardie 2014).

MOVISTAR TEAM (ESP)
Créée voilà 35 ans, la formation espagnole est l’une des plus imposantes armadas du peloton professionnel avec des coureurs comme Alejandro Valverde et le Colombien Nairo Quintana qui accompagnaient Froome sur le podium du dernier Tour de France. Ses leaders logiquement monopolisés par le Tour d’Espagne, Movistar va compter au Québec sur des coureurs moins réputés mais tout aussi talentueux. Date de création : 1980. Victoires 2015 (au 23 août) : 29

LES HOMMES À SUIVRE
Ion Izagirre (ESP)
: 26 ans, professionnel depuis 2010. Palmarès : 4 victoires dont 16e étape Tour d’Italie 2012, Championnat d’Espagne 2014, Tour de Pologne 2015. Cette saison : 1 victoire, 3e du Tour du Pays Basque. Le Basque avait rejoint l’équipe Movistar, avec son frère Gorka, après l’arrêt de l’équipe Euskaltel en 2013 qui avait abrité leurs débuts chez les professionnels. Depuis, ce coureur discret, bon grimpeur et rouleur de qualité, continue de progresser au contact des meilleurs. Une régularité qui lui a permis en août de remporter le relevé Tour de Pologne.

Jesus Herrada (ESP) : 25 ans, professionnel depuis 2011. Palmarès : 7 victoires dont Championnat d’Espagne 2013. Cette saison : 2 victoires dont 2e étape Tour du Limousin (2e du clas. final). Fidèle des GPCQM qu’il dispute depuis ses débuts professionnels en 2011, le cadet des frères Herrada (son frère José, de cinq ans son aîné, court aussi chez Movistar) est un redoutable finisseur, à l’aise sur tous les terrains. 13e à Québec et 14e à Montréal en 2014, il espère pouvoir briller encore davantage sur des parcours qu’il apprécie.

ORICA‐GREENEDGE (AUS)
En moins de cinq saisons, la première formation australienne de l’histoire du cyclisme s’est installée comme l’une des plus puissantes du WorldTour. Et si Simon Gerrans, héros des GPCQM qu’il avait survolés l’an dernier, a opté pour le Tour d’Espagne pour tenter de relancer une saison marquée par les chutes, la formation des antipodes aura encore, avec les frères Yates ou le puissant Matthews, son mot à dire. Date de création : 2011. Victoires 2015 (au 23 août) : 22

LES HOMMES À SUIVRE
Adam Yates (GBR)
: 23 ans, professionnel depuis 2014. Palmarès : 4 victoires dont Clasica San Sebastian 2015. Cette saison : 1 victoire, 9e de Tirreno‐Adriatico. Des jumeaux Yates (son frère Simon est aussi engagé), il possédait le palmarès le moins flatteur chez les amateurs mais il s’est largement rattrapé depuis. Révélé par sa victoire au Tour de Turquie et sa présence sur le Critérium du Dauphiné (6e) l’an dernier, il a confirmé son potentiel cette saison en s’offrant sa première victoire « WorldTour » lors de la Clasica San Sebastian début août.

Michael Matthews (AUS) : 24 ans, professionnel en 2009. Palmarès : 24 victoires dont 3 étapes du Tour d’Espagne et 2 étapes du Tour d’Italie. Cette saison : 4 victoires dont 3e étape du Tour d’Italie, 3e Milan‐San Remo, 3e Amstel Gold Race. Jeune talent, l’Australien a déjà intégré le cercle des meilleurs sprinteurs du monde. Respecté pour sa pointe de vitesse, il est aussi l’un des rares finisseurs à pouvoir se démarquer sur des tracés vallonnés et reste redoutable sur des arrivées en côte. Mais il s’est aussi fait remarquer par son courage sur le dernier Tour de France qu’il a terminé malgré une lourde chute dès la 3e étape.

TEAM KATUSHA (RUS)
Financée par le gouvernement et les sociétés gazières, l’équipe russe possède l’un des budgets les plus cossus du WorldTour et des coureurs pour tous les types d’épreuve. Ainsi, personne n’a gagné davantage cette saison que son sprinteur norvégien, Alexander Kristoff (19 succès), devenu leader d’une formation qui a vu le jeune Zakarin se révéler au plus haut‐niveau et l’Espagnol Rodriguez conserver sa place dans le top 10 mondial. Date de création : 2009. Victoires 2015 (au 23 août) : 38

LES HOMMES À SUIVRE
Alexander Kristoff (NOR) : 28 ans, professionnel en 2006. Palmarès : 45 victoires dont Milan‐San Remo 2014, Tour des Flandres 2015. Cette saison : 19 victoires ; 2e de Milan‐San Remo. Le Norvégien aura été l’ogre de la première partie de saison où il a su imposer sa pointe de vitesse comme son tempérament de coureur de classique pour enlever le prestigieux Tour des Flandres. Moins en vue sur le Tour de France, il a retrouvé le succès en Norvège, devant son public en août, et vient au Québec lancer une fin de saison qu’il voudrait couronner d’un titre mondial.

Simon Spilak (SLO) : 29 ans, professionnel depuis 2005. Palmarès : 11 victoires dont Tour de Romandie 2010 et Tour de Suisse 2015. Cette saison : 1 victoire, 2e du Tour de Romandie, 3e de Paris‐Nice. Coureur discret, le Slovène parvient néanmoins à enrichir son palmarès d’année en année. C’est la Suisse qui lui réussit tout particulièrement puisqu’après s’être imposé sur le Tour de Romandie, il a remporté la ronde helvète cette année, profitant lors de la dernière étape de ses qualités de rouleur. Dans un bon jour, il peut s’avérer irrésistible.

TEAM CANNONDALE‐GARMIN (USA)
Née cette année de la fusion entre les équipes Garmin et Cannondale, la formation américaine vit une saison de transition où elle voit surtout ses jeunes talents progresser. Sur les grandes épreuves, elle a heureusement pu compter sur l’expérience du Canadien Ryder Hesjedal, revenu à son tout meilleur niveau et qui, devant son public, voudra encore se montrer sous son meilleur jour. Date de création : 2005. Victoires 2015 (au 23 août) : 8

LES HOMMES À SUIVRE
Ryder Hesjedal (CAN)
: 34 ans, professionnel en 2003. Palmarès : 5 victoires dont Tour d’Italie 2012. Cette saison : 5e du Tour d’Italie. Le Canadien a su se rappeler au bon souvenir du public italien qui l’avait vu triompher en 2013, en animant la dernière semaine du Giro dont il aura été un acteur majeur. Encore à l’attaque sur le Tour de France et les pentes de l’Alpe d’Huez notamment, Hesjedal va boucler l’une de ses meilleures saisons qu’il aimerait couronner par un succès en terre canadienne où il a déjà goûté aux joies d’un podium (3e à Montréal en 2010 et 2013). Ryder Hesjedal a tout récemment annoncé qu’il roulera avec Trek Factory Racing la saison prochaine.

Tom‐Jelte Slagter (NED) : 26 ans, professionnel depuis 2010. Palmarès : 5 victoires dont Tour Down Under 2013. Cette saison : 9e Flèche Wallonne. S’il vit une saison compliquée, le Néerlandais peut compter sur ses capacités de puncheurs pour jouer un rôle sur des arrivées difficiles. Il l’a déjà largement prouvé sur le GP de Québec dont il est l’un des fidèles. 5e en 2012, 7e en 2013, 11e en 2014, il présente le profil d’un vainqueur potentiel s’il parvient à retrouver de bonnes sensations en cette fin de saison.

TEAM SKY (GBR)
Avec trois succès en quatre éditions, la formation britannique a fait du Tour de France sa chasse gardée. Elle a vu son leader Chris Froome réinstallé au sommet après une année 2014 contrariée par les chutes et qui tente actuellement un doublé rare sur le Tour d’Espagne. Mais Team Sky a aussi pu compter sur l’Australien Porte, en partance pour BMC Racing Team, en début de saison et la montée en puissance du Gallois Thomas. Au Canada, elle misera beaucoup sur l’expérience du Norvégien Nordhaug. Date de création : 2010. Victoires 2015 (au 23 août) : 35

LES HOMMES À SUIVRE
Lars‐Petter Nordhaug (NOR)
: 31 ans, professionnel depuis 2005. Palmarès : 9 victoires dont GP de Montréal 2012. Cette saison : 2 victoires dont Tour du Yorkshire ; 10e Tour de Norvège. Son succès à Montréal il y a trois ans reste la seule victoire estampillée « WorldTour » de ce solide Norvégien, équipier apprécié, coureur régulier tout au long d’une saison. Et cet ancien champion national sait aussi profiter des rares opportunités où, en l’absence de ses leaders, il peut jouer sa carte personnelle comme cette année sur le premier Tour du Yorkshire.

David Lopez (ESP) : 34 ans, professionnel depuis 2003. Palmarès : 3 victoires dont 9e étape Tour d’Espagne 2010. Cette saison : 4e du Tour de Norvège. Engagé sur le Tour de France en 2013 et 2014, l’Espagnol n’a pas été retenu dans la garde rapprochée de Chris Froome, pas plus en juillet que sur l’actuel Vuelta. Ce bon grimpeur, expérimenté, a ainsi l’occasion de démontrer qu’il peut parfois être davantage qu’un équipier.

TEAM LOTTO NL – JUMBO (NED)
Arrivée en début d’année, la loterie nationale néerlandaise a donc repris le partenariat d’une équipe longtemps connue sous le nom de Rabobank et Belkin plus récemment. Mais ce changement d’appellation semble avoir troublé un groupe moins efficace cette année même s’il peut encore compter sur des individualités de qualité, dont Gesink et Kelderman qui assureront le leadership sur les épreuves canadiennes. Date de création : 1996. Victoires 2015 (au 23 août) : 5

LES HOMMES À SUIVRE
Robert Gesink (NED)
: 29 ans, professionnel en 2005. Palmarès : 16 victoires dont GP de Montréal 2010, Tour de Californie 2012 et GP de Québec 2013. Cette saison : 5e du Tour de Californie, 6e du Tour de France. Le grand néerlandais reste célèbre pour avoir inauguré le palmarès du GP de Montréal, succès confirmé à Québec trois ans plus tard pour ce qui reste sa dernière victoire. Stoppé ensuite pour des problèmes cardiaques, Gesink a retrouvé la plénitude de ses moyens cette saison comme en témoigne son brillant Tour de France (6e).

Wilco Kelderman (NED) : 24 ans, professionnel en 2010. Palmarès : 7 victoires dont Tour du Danemark 2013. Cette saison : Champion des Pays‐Bas clm, 3e Eneco Tour. Sa très prometteuse saison 2014 (7e du Tour d’Italie, 4e du Critérium du Dauphiné) l’avait propulsé au rang des grands espoirs à suivre. Le grimpeur néerlandais aura peiné à confirmer cet encombrant statut sur les routes du Tour de France (79e à Paris après une chute sévère lors de la première semaine) mais devrait profiter de la fin de saison pour affirmer l’étendue de son talent.

TEAM GIANT‐ALPECIN (GER)
La formation néerlandaise tient sa réputation de son duo de sprinteurs allemands : Marcel Kittel et John Degenkolb. Si un virus a empêché le premier de s’illustrer cette année, le second, actuellement sur le Tour d’Espagne, a signé un doublé rare en remportant Milan‐San Remo et Paris‐Roubaix. Mais l’équipe dirigée par Iwan Spekenbrink voit aussi d’autres coureurs s’épanouir à l’image du Français Warren Barguil. Date de création: 2005. Victoires 2015 (au 23 août): 13

LES HOMMES À SUIVRE

Simon Geschke (GER): 29 ans, professionnel en 2009. Palmarès: 3 victoires dont 17e étape Tour de France 2015. Cette saison: 1 victoire, 18e du Tour Down Under. C’est paradoxalement sur sa saison la moins aboutie que le racé baroudeur allemand a décroché, lors de l’étape de Pra Loup sur le dernier Tour de France, le plus beau succès de sa carrière. Une récompense méritée pour cet équipier modèle dont le palmarès relève plusieurs accessits sur les plus prestigieuses classiques du calendrier.

Warren Barguil (FRA): 23 ans, professionnel en 2013. Palmarès : 2 victoires, 13e et 16e étape du Tour d’Espagne 2013. Cette saison : 14e du Tour de France. Le grimpeur breton n’a peur de rien, ni de personne. Il l’a démontré sur le dernier Tour de France où il était l’un des plus jeunes prétendants au classement général avant de finir 14e à Paris. Révélé par ces deux succès d’étape sur le Tour d’Espagne en 2013 et plutôt orienté vers les courses par étapes, l’ancien vainqueur du Tour de l’Avenir vient s’étalonner cette année sur les GPCQM.

TINKOFF‐SAXO (RUS)
Propriété d’Oleg Tinkoff, un milliardaire passionné de cyclisme et adepte des déclarations polémiques, la formation russe doit s’inventer une fin de saison sans son chef de file, Alberto Contador. Vainqueur du Tour d’Italie mais trop juste sur le Tour de France (5e), l’Espagnol a mis un terme à sa saison dès la fin du mois de juillet. Son retrait doit permettre à ses habituels lieutenants de saisir les opportunités. Date de création : 2001. Victoires 2015 (au 23 août) : 25

LES HOMMES À SUIVRE
Michael Rogers (AUS)
: 35 ans, professionnel depuis 2001. Palmarès : 21 victoires dont Championnat du monde contre‐la‐ montre 2003, 2004 et 2005, Tour Down Under 2002, Tour de Californie 2010. Cette saison : 7e Eneco Tour. A bientôt 36 ans et au bout de sa quinzième saison dans le peloton professionnel, l’Australien, ancien triple champion du monde du contre‐la‐montre, reste un capitaine de route respecté. Cette saison, il était encore auprès de Contador aussi bien lors de son Giro victorieux que sur le Tour de France. Inusable, il n’a pas manqué d’assumer ses responsabilités dans la foulée en s’affichant avec les meilleurs sur l’Eneco Tour.

Roman Kreuziger (CZE) : 29 ans, professionnel en 2006. Palmarès : 11 victoires dont Tour de Suisse 2008, Tour de Romandie 2009, Amstel Gold Race 2013. Cette saison : 1 victoire, 6e étape Tour du Colorado ; 5e de Liège‐Bastogne‐Liège. Champion du monde junior, Kreuziger aura connu un début de carrière idyllique en devenant le premier vainqueur tchèque du Tour de Suisse ou de Romandie. S’il a choisi depuis le statut de lieutenant de luxe chez Astana puis Tinkoff, il conserve une permanence intéressante au plus haut niveau à l’image de sa cinquième place sur le Tour de France 2013.

TREK FACTORY RACING (USA)
La formation américaine, financée par une marque de cycles, a joué de malchance cette année notamment avec le Suisse Fabian Cancellara touché aux vertèbres au printemps et à nouveau terrassé par une lourde chute sur le Tour de France. Les promesses étalées par le jeune Luxembourgeois Bob Jungels et le bon Tour de France réussi par sa recrue néerlandaise Bauke Mollema (7e) lui ont heureusement redonné le sourire. Date de création : 2011. Victoires 2015 (au 23 août) : 13

LES HOMMES À SUIVRE
Bauke Mollema (NED)
: 28 ans, professionnel depuis 2007. Palmarès : 7 victoires dont 17e étape Tour d’Espagne 2013. Cette saison : 2e Tirreno‐Adriatico, 7e Tour de France. Parti du cocon de Belkin, le Néerlandais a vite trouvé ses marques. S’il incarne un leader discret par le caractère, il s’impose par la régularité de ses résultats. Ses qualités de grimpeur lui permettent de briguer le classement général des plus grandes épreuves par étapes mais il est aussi à l’aise sur des courses d’un jour au profil accidenté. Après un mois de coupure, les épreuves québecoises lancent sa fin de saison.

Fabio Felline (ITA) : 25 ans, professionnel depuis 2010. Palmarès : 10 victoires dont Circuit de Lorraine 2010. Cette saison : 2 victoires dont 2e étape Tour du Pays Basque, 2e de la Drôme Classic et 3e du Critérium International. Le Turinois a franchi un cap cette année sur la lancée d’un imposant début de saison où il a cumulé les places d’honneur avant de s’imposer sur le chrono du Critérium International. Rapide et seulement limité en haute‐montagne, il est reparti du bon pied cet été (5e Eneco Tour) et va retrouver au Canada où il n’était pas réapparu depuis la première édition, des tracés où il doit pouvoir s’exprimer.

ÉQUIPES INVITEES
BORA – ARGON 18 (GBR)

Née cette année de l’association entre l’ancienne formation NetApp devenue Bora et d’une marque de cycles dont le siège est basé à Montréal, la formation allemande a notamment été invitée à participer au Tour de France. Elle dispose d’un effectif assez complet où le rapide Irlandais Sam Bennett a assuré la majorité des victoires. Date de création : 2010. Victoires 2015 :

LES HOMMES À SUIVRE.
Sam Bennett (IRL)
: 24 ans, professionnel en 2011. Palmarès : 11 victoires dont Clasica de Almeria 2014. Cette saison : 4 victoires dont 6e étape Tour du Qatar ; 2e du Vélothon Berlin. Malgré des débuts discrets chez les professionnels après une brillante carrière amateurs menée un temps en France, l’Irlandais s’impose peu à peu parmi les bons sprinteurs de l’élite. Il vient ainsi de battre Kristoff sur la deuxième étape de l’Arctic Race of Norway, symbole de progrès constants.

Jan Barta (CZE) : 30 ans, professionnel en 2005. Palmarès : 10 victoires dont Semaine Coppi‐Bartali 2012. Cette saison : 1 victoire ; 2e du Tour de République Tchèque. Coureur polyvalent, ce quadruple champion de République tchèque du contre‐la‐ montre, longtemps confiné au troisième niveau international, vit une deuxième partie de carrière très riche. Troisième du dernier chrono du Tour de France 2014, il a encore été l’un des grands animateurs de la Grande Boucle en juillet dernier.

DRAPAC PRO CYCLING (AUS)
Habituée du circuit américain où se concentre une bonne partie de son calendrier, la seconde formation australienne dans la hiérarchie mondiale a pour vocation de révéler des jeunes talents ou de relancer des coureurs en manque de réussite. Invitée pour la première fois sur les GPCQM, elle comptera, pour briller, sur le Néerlandais Wippert. Date de création : 2004. Victoires 2015 : 8

LES HOMMES À SUIVRE
William Clarke (AUS)
: 30 ans, professionnel en 2008. Palmarès : 6 victoires dont 2e étape Tour Down Under 2012. Cette saison : 1 victoire, prologue du Sun Tour. Bon rouleur, spécialiste des prologues, l’Australien a eu sa chance dans des équipes européennes avant de revenir au pays en 2014 au sein d’une formation dont il fait profiter son expérience.

Wouter Wippert (NED) : 25 ans, professionnel en 2013. Palmarès : 13 victoires dont 6e étape Tour Down Under 2015. Cette saison : 5 victoires dont 2 étapes du Tour de Corée. Le Néerlandais est le seul coureur de Drapac à s’être imposé au niveau
« WorldTour » cette année sur les terres australiennes du Tour Down Under qui lance la saison en janvier. Bon sprinteur, il va découvrir l’élite la saison prochaine dans les rangs de la formation Cannondale‐Garmin.

TEAM EUROPCAR (FRA)
L’image de la formation française où figure le Québécois Antoine Duchesne, retenu cette année sur la Vuelta, son premier grand tour, reste indissociable de Thomas Voeckler, sa figure emblématique. Mais Jean‐René Bernaudeau, le manager, cherche encore un partenaire pour prendre le relais d’Europcar en 2016. Et alors que des coureurs importants comme Rolland et Gautier vont aller voir ailleurs, le reste de son effectif vit actuellement dans l’attente. Date de création : 2000. Victoires 2015 (au 23 août)

LES HOMMES A SUIVRE
Thomas Voeckler (FRA)
: 36 ans, professionnel depuis 2001. Palmarès : 46 victoires dont Championnat de France 2004 et 2010, GP de Plouay 2007 et GP de Québec 2010. Cette saison : 3e du Tour du Yorkshire. S’il court après un succès depuis deux ans maintenant, l’Alsacien continue de se battre encore au plus haut‐niveau. Célèbre pour avoir porté le maillot jaune dix jours en 2004 et en 2011 sur le Tour de France, Voeckler avait aussi ouvert le palmarès du GP de Québec en 2010. Malgré deux fractures de la clavicule l’an dernier, il dit ne ressentir aucune lassitude et a confirmé vouloir être encore dans le peloton en 2016.

Bryan Coquard (FRA) : 23 ans, professionnel en 2013. Palmarès : 15 victoires dont Châteauroux‐Classic 2013, Paris‐Camembert 2014. Cette saison : 4 victoires dont 2 étapes de la Route du Sud ; 2e 4 Jours de Dunkerque. Révélé par sa médaille d’argent aux Jeux Olympiques, dans l’épreuve de l’omnium sur piste, le rapide Nantais a confirmé depuis tout son potentiel. Le vainqueur du Challenge Sprint Pro 2013 compte déjà quinze succès en moins de trois ans chez les pros. Sa saison aura encore été riche d’un titre mondial sur piste notamment et d’une deuxième place sur les Champs‐Elysées en conclusion du Tour de France.

EQUIPE NATIONALE DU CANADA
Dirigée cette année par Kevin Field, la sélection canadienne qui réunit des coureurs évoluant dans des formations à l’échelon continental (le 3e niveau international) ne manque pas d’atouts, à l’image d’une nation en pleine progression au niveau international et qui bénéficiera du coup de six engagés sur le prochain championnat du monde.

LES HOMMES À SUIVRE
Guillaume Boivin : 26 ans, professionnel en 2010. Palmarès : 6 victoires dont Championnat du Canada 2015. Cette saison : 2 victoires ; 3e GP de Saguenay. Après deux saisons dans l’élite sous les couleurs de Cannondale, le Montréalais a rejoint en début d’année la formation américaine Optum. Et il a réussit une très bonne première partie de saison ponctuée par le titre national. Après une coupure en juillet, il a repris la compétition sur le Tour du Colorado.
Michael Woods : 28 ans, professionnel en 2013. Palmarès : 3 victoires dont 5e étape Tour de l’Utah 2015. Cette saison : 3 victoires ; 2e Philadelphia Classic, 2e Tour de l’Utah. Le grimpeur d’Ottawa a été si brillant cette saison, notamment sur le Tour de l’Utah, qu’il a convaincu les dirigeants de l’équipe Cannondale‐Garmin de lui offrir un contrat pour les deux prochaines saisons. Avant de découvrir l’élite, il pourrait bien s’illustrer devant son public.

À PROPOS DES GRANDS PRIX CYCLISTES DE QUÉBEC DE MONTRÉAL
Les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal, les deux seules épreuves de l’UCI WorldTour présentées en Amérique, contribuent dans une mesure importante à la réalisation de l’un des objectifs prioritaires de l’Union Cycliste Internationale (UCI): la mondialisation du circuit WorldTour. Ces épreuves rejoignent celles déjà labellisées en Europe, en Océanie et en Asie. Depuis 2010, l’organisation est responsable de la planification ainsi que de la tenue des GPCQM et compte sur l’appui indispensable de partenaires publics et privés pour la tenue de ses événements: le Gouvernement du Canada, le Gouvernement du Québec, la Ville de Québec, la Ville de Montréal, la Commission des champs de bataille nationaux, l’Office du tourisme de Québec, Tourisme Montréal, Québecor, Air Transat et TVA Sports à titre de diffuseur officiel des GPCQM.

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