Joakim Albert : exil retardé !

Les changements d’orientation, les modifications aux plans de carrière, ça se voit dans tous les milieux.

Il y a quelques semaines, Joakim Albert, patineur et cycliste de haut niveau, annonçait qu’il mettait le patin de côté pour se consacrer au vélo. Deux saisons difficiles, sur glace, justifiaient, en partie, cette décision. « Pas à cause de la forme, mais à cause de la technique », un peu déficiente, avoue-t-il.

« Et j’ai découvert, avec le temps, que j’étais plus à l’aise sur deux roues », confiait-il, lors de l’inauguration officielle des nouveaux locaux de l’École du Vélo, à Saint-Augustin-de-Desmaures. Plus à l’aise sur la piste, aussi, où il s’est rapidement imposé, au point d’envisager une participation aux Jeux olympiques de 2016.

Il y a quelques semaines, Joakim annonçait également qu’il s’expatriait en Ontario pour profiter des aménagements que l’on y retrouve, pour le cyclisme sur piste. Changement de cap, là aussi, car le jeune athlète qui a maintenant atteint sa majorité, a choisi de rester à la maison ! Avec un programme rigoureux d’entraînement, en misant sur la musculation toujours utile sur piste, pour l’explosion au sprint, il estime que ses objectifs, non seulement resteront à sa portée, mais seront probablement plus facile à atteindre. L’exil attendra ! Tant que la piste que l’on doit aménager de dimensi0n olympique que l’on doit aménager, à Hamilton, ne sera pas une réalité.

D’ici là, à court terme, à l’année UN d’un plan de quatre ans qui, souhaite-il, le mènera à Rio (2016), il participera à un camp d’entraînement à Los Angeles et à une Coupe du monde et aux Championnats panaméricains, au Mexique. « Actuellement, l’objectif est à l’entraînement plutôt que la compétition… », même s’il vise le championnat canadien senior, en 2013, dans les spécialités qu’il affectionne, le sprint et le keirin.

Joakim Albert est entraîné par Yannik Morin, un spécialiste de la musculation – ex-M. Univers « nature » – qui a déjà participé aux JO dans l’équipe canadienne de bobsleigh et qui a fait partie de l’équipe canadienne de cyclisme sur piste.

Reconnaissant pour les services dont il a bénéficié, Joakim Albert a remis à Sylvain Potvin (L'École du vélo) le chandail de l'équipe canadienne qu'il portait aux Championnats mondiaux sur piste.

 

 

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