L’agence antidopage américaine a décidé de passer à l’action dans le dossier Armstrong. Selon les informations qui circulent, et très rapidement en fin de journée, mercredi, les accusations seraient pratiquement les mêmes auxquelles il faisait face contre le département de la justice américaine.
Bien entendu, le vainqueur de la grande boucle, sept fois, s’est empressé d’émettre sa déclaration très critique envers l’organisme et mentionne clairement qu’il ne s’est jamais dopé.
Selon le Washington Post:
« Dans la lettre de 15 pages de charge obtenue par la poste, l’USADA a fait des allégations non publiées antérieurement contre Armstrong, alléguant qu’il a prélevé des échantillons sanguins d’Armstrong en 2009 et 2010 qui étaient « pleinement compatibles avec la manipulation sanguine, y compris l’utilisation des transfusions sanguines ».
Rappelons qu’Armstrong n’a jamais été testé positif.
En février, le Bureau du procureur des États-Unis, à Los Angeles, a mis fin à l’enquête de près de deux ans sur le dopage sans porter d’accusations criminelles contre Armstrong.
Ses anciens coéquipiers, Floyd Landis et Tyler Hamilton, avaient alors coopéré avec les agents fédéraux à cette enquête et avaient publiquement accusé Armstrong de dopage.
USADA est l’organisme « quasi gouvernemental » qui surveille la lutte contre le dopage dans les sports olympiques aux États-Unis. Il est habilité à porter des accusations qui pourraient mener à la suspension. Il n’a cependant pas le pouvoir de porter des accusations criminelles.
Armstrong, qui vient de gagner deux Ironman 70.3, serait suspendu temporairement du Triathlon pendant les procédures contre lui.