Les cyclistes pros font leur entrée à Montréal

MONTRÉAL – Enfin, samedi. C’est aujourd’hui que les cyclistes professionnels arrivent, par train, à Montréal pour y disputer, le lendemain, à compter de 11 heures, la deuxième course de leur séjour en sol canadien, soit le Grand Prix Cycliste de Montréal.

À 11 heures, après avoir obtenu mon accréditation, à l’hôtel Delta du centre-ville, je me dirige vers la Gare Centrale de Montréal pour y rencontrer Messieurs Serge Arsenault, l’organisateur du Grand Prix Cycliste de Montréal et de Québec, Gérard Tremblay, le maire de Montréal, et surtout pour voir en chair et en os (et surtout en muscles) les cyclistes pros… ceux-là mêmes qui, habituellement assis confortablement dans mon fauteuil, me font rêver pendant trois semaines (Merci Canal Évasion!).

Arrivé à la Gare Centrale, le tableau des « Arrivées et Départs » indique un délai de 10 minutes pour le train en provenance de Québec avec, à son bord, les tant attendus cyclistes… Qu’à cela ne tienne, je ne suis pas à 10 minutes près. Il y a de la fébrilité dans l’air !

À 11h59, c’est l’heure. D’un coup, je me sens un peu comme Mgr Turcotte quand il rencontre le Pape pour la première fois… C’est-à-dire plein de béatitude pour ces athlètes qui sont là à quelques mètres de moi. Ce qui est bien, avec ce genre de rencontre, c’est de voir, un bref instant, ces cyclistes au quotidien. De les voir marcher, parler, transporter eux-mêmes leurs petites valises… en d’autres mots, de les voir ailleurs que sur un vélo en train de réaliser des exploits souvent surhumains comme un contre-la-montre individuel à plus de 50 km de moyenne, monter l’Alpe D’Huez à près de 30 km de moyenne ou compléter un Tour De France… Ce sont des gens comme vous et moi, des humains, des humains « normaux », peut-être juste avec des cuisses un peu plus grosses et plus dures !

Ensuite, retour à l’hôtel Delta. Je croise Ryder Hesjedal marchant dans les rues de Montréal et moi de lui dire: « Good luck for the race tomorrow ». Et celui-ci de me répondre: « Thank’s ». Puis, je rencontre Hendrick Pineda et quelques autres bons coureurs cyclistes québecois. Ceux-ci attendaient patiemment la sortie des coureurs pros. Leur intention: aller faire quelques kilomètres avec eux. Bonne idée puisque la majorité des formations avaient prévu, pour 13h30, d’aller faire un petit tour de vélo, question de se dégourdir les jambes.

Pour ma part, je reprends la piste cyclable, (question de faire honneur à cette fin de semaine de cyclisme, je m’y suis rendu en vélo) j’accélère un peu, mon compteur affiche 37.5klm/h, puis 41.5 klm/h (précision: il y a un léger petit vent de dos) et 2 minutes plus tard, je coupe l’effort. La réalité me rattrape: « Tino tu n’es pas Ryder Hesjedal »!

Les détails de la course au www.gpcqm.ca .

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