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La journée la plus longue que j’ai faite à date. 2 fois plutôt qu’une. Je m’y relance pour 2015 avec pour objectif « A » Ironman Mont-Tremblant.

Mon dernier remonte à 2011 avec une performance sous celle que je suis capable de livrer avec un 12h52. Une performance qui m’a directement envoyé à la retraite. À ce moment, je pensais que j’avais tout simplement perdu tout plaisir de faire les choses comme il faut. Trop fait en trop peu de temps. Mentalement j’étais vidé. Physiquement, fatiguer. Personnellement, c’était la descente aux enfers.

Avec le recule, ce n’est pas tant la performance qui m’attire dans cet événement, mais la journée du build up. L’entraînement, la discipline, le plaisir d’être en shape. Mais tant qu’à le faire aussi bien le faire comme du monde. Mon objectif reste personnel, mais je veux y battre mon 12h29 fait à Lake Placid en 2010.

Pas la peine de vous dire que la marche est haute avec tout ce temps de repos et loin des circuits de compétition, mais j’ai retrouvé cette étincelle qui m’envoyait à l’entraînement. C’est déjà ça de gagner. Je le vois comme une sorte de rédemption de ma personnalité sportive.

Comment je me préparre? En gros le plan de match c’est passé en 3 phases.

1- Le retour à l’entraînement ponctuel et la base. Natation 30-40 min 2X semaine, càp 30-40 min 3X semaine et 2 sorties de vélo sur le rouleau semaine. Avec une augmentation de 10% par mois.

2- Le build up où je suis allé chercher l’endurance et la vitesse. À partir de janvier jusqu’en juin.

3- La saison compétitive: Un build up en règle pour bien réussir de juin à août.

Je ne considère plus l’Ironman comme une étape sur ma bucket list mais comme un mode de vie. Être en forme, dépasser mes objectifs personnels, vivre à fond l’expérience qui me mènera à LA journée. Voilà ce que je cherche aujourd’hui!

À suivre!