Parlons pneus… d'hiver? Non, de vélo!

Les pneus! Non, vous avez oublié? Pourtant, on n’entend parler que de ça, depuis quelques semaines. Les pneus d’hiver étant maintenant obligatoires, pour les automobilistes du Québec, le temps est venu de faire diversion et de parler de pneus… de vélo.

Tout mode de transport doit reposer sur de bonnes bases. Le vélo n’échappe pas à la règle. La sécurité et le confort de l’usager y sont en cause.

Avec les années, les techniques de fabrication et les matériaux se sont raffinés. Le pneu de vélo, à l’instar de son cousin un peu plus joufflu, répond à tous les critères de conception modernes. On ne parle plus uniquement de caoutchouc! Le kevlar, le silicium, le carbone se retrouvent maintenant dans pratiquement tous les pneus de qualité, du moins ceux que l’on peut regrouper dans la gamme «haute performance».

Première source de soucis, pour le cycliste: la crevaison. C’est là que des matériaux tels le kevlar peuvent avoir une certaine influence… positive. Reconnu pour sa grande résistance, le kevlar est utilisé dans la fabrication des vestes anti-balles que portent nos agents de police et quelques malfrats qui ne font pas confiance à leurs «amis». On l’utilise aussi dans la fabrication de toiles, mais on ne parlera pas de celle d’un stade bien connu…

Malgré toutes ses belles qualités, le kevlar n’offre pas une garantie absolue et il est possible de bien s’en tirer sans lui. Un copain, André Rochon, utilise, depuis la fin de la saison 2007, un pneu de marque Cadence, gamme standard, sans kevlar. Il a roulé environ 5000 km, avec ces pneus, sans faire de crevaison. Et ce, après une saison misérable au cours de laquelle il n’avait eu aucun répit! «Je suis très satisfait de ces pneus, assure-t-il. Pas chers (une trentaine dollars) et, côté fort pratique, c’est un pneu pliable que l’on peut apporter avec soi, par mesure de précaution, lors de longues randonnées.»

Un autre ami, Jocelyn Gilbert, tout comme l’auteur de ces lignes, a roulé pendant toute la saison 2008 avec des Cadence ProPulsion-kevlar. Pas de crevaison! Nuance, toutefois, pour l’auteur de ces lignes: un pneu à plat, avant une randonnée, à cause d’un filament de métal – ça ressemblait à un brin de câble de frein ou de vitesse – qui avait traversé la semelle. Probablement une saleté qui se trouvait sur le plancher du cabanon.

Puisqu’il est question des pneus Cadence, je me permets de dire, sans détour, qu’ils représentent un achat très convenable, pour le cycliste moyen (comme moi), à un prix très abordable. Une soixantaine de dollars, pour la gamme kevlar.

J’ai longtemps roulé avec du Michelin Pro2Race et j’en ai toujours eu pour mon argent. Très bon pneu, à mon humble avis, même si certains trouvent qu’il se détériore prématurément (autour de 1000 km selon un témoignage que j’ai eu l’an passé). Personnellement, pareille évaluation me semble démesurée car je n’ai jamais fait moins que 4000 km avec les Michelin. Faut dire que je prends un soin assez particulier de mes biens: j’ai encore mon habit de noces!

D’ailleurs, les petits soins apportés à ses pneus peuvent faire la différence, quand on veut éviter les crevaisons. Un petit coup d’oeil, un petit coup de chiffon, après chaque sortie, ça évite bien des ennuis. Même chose pour le gonflage des pneus. Ça peut sembler banal ou superflu de répéter de tels détails, mais quand on peut, soi-même, contrôler une situation, on le fait. Un pneu bien gonflé évite (ou limite)les pincements entre la chambre à air et la jante. Petit truc, pour se rappeler quelle est la pression recommandée pour le pneu qu’on utilise: placer l’indication 130 (±) psi au-dessus de la valve, quand on monte le pneu.

Le reste relève de l’attention portée aux hasards de la route… et à la chance.

Revenons un peu à certains aspects techniques liés à la conception des pneus. Les TPI. Ces trois lettres, précédées d’un nombre (60, 120, 240) indiquent le nombre de fils au pouce de matériel utilisé pour fabriquer la carcasse du pneu. Plus le TPI est élevé, plus le pneu que vous avez en main est de qualité, donc plus souple, plus durable et plus difficile à perforer.

On parle aussi de la gomme, ou, dans certains cas, des gommes utilisées. Certains pneus de qualité utilisent deux types de gomme. Une plus dure, au centre de la semelle, pour assurer la longévité et une meilleure résistance aux crevaisons, une autre, plus molle, sur les côtés, pour assurer une meilleure adhérence dans les courbes.

En résumé, l’achat d’un pneu peut relever de goûts ou d’exigences bien personnelles. Mais n’hésitez pas à vous procurer un pneu de bonne qualité.

Le choix ne manque pas. Michelin, Vittoria, Continental, Specialized, Hutchinson, voilà des marques reconnues qui sont dignes de confiance. Et il y en d’autres. Cadence? Je n’hésite pas à les recommander car j’en ai fait un usage prolongé. C’est un produit conçu au Québec (groupe Marinoni – Lachenaie – www.cadencetires.com) qui offre un excellent rapport qualité/prix.

Les pneus Cadence, à l'instar des pneus de grandes marques, sont offerts en différentes couleurs.

Cadence, à l'instar des autres grandes marques, offre des pneus de couleurs variées.

 

Pour joindre l’auteur de ces lignes:

418-977-8937

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