J’avais mis un gros X, à mon calendrier, sur le mardi 19 avril. Consultation, pour le projet de vélo boulevard, à Québec, à l’école Jean-François-Perreault.
Or, le lundi 18 avril, sur trois pages, le Soleil (quotidien de Québec, pour les non-résidants) fait état des projets… pratiquement réalisés, de lien cyclable entre la Cité universitaire et la Colline parlementaire, via Père Marquette.
J’ai eu l’impression, en lisant ce dossier, non pas que je sois contre (au contraire), que les grues et béliers mécaniques étaient déjà à l’oeuvre dans le secteur concerné.
Pourquoi se donner tant de misère, alors, si tout est déjà décidé? Parce que la grogne des commerçants de la rue Cartier a fait reculer l’administration Labeaume, dans le projet René-Lévesque?
On se sert, encore une fois, des médias quand ça fait l’affaire. Alors, j’ai enlevé le X de mon calendrier et, en ce mardi 19 avril, je finirai le bouquin – un superbe document de Max Gallo – que je n’arrivais pas à compléter…
Et si Dame Nature peut se mettre, enfin, de notre bord, je vais sortir la bécane et rouler… vélo boulevard ou non.
Pour reprendre l’argumentaire de Pierre Bernier, si les usagers de la route avaient un peu de respect, l’un envers l’autre, toute cette mise en scène, tous ces investissements seraient surperflus… et les Hummer disparaîtraient de nos rues.