Serge Arsenault, président des Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal, est à la tête d’une organisation dont l’efficacité s’est affirmée, encore une fois, jeudi et vendredi, dans la Capitale.
Mais, au-delà de la fonction, il se décrit, avant tout, comme un grand amateur de vélo. Et l’amateur qui vit en lui a été impressionné par le travail des coureurs et le rôle de la foule, lors du Grand Prix de Québec.
« Une fois la course partie, je suis amateur. On a vu un niveau de souffrance extraordinaire, de la part des coureurs et le dernier tour a été très difficile. On savait ce que ça allait donner, en ajoutant ce tour supplémentaire. Ce fut une course classique extraordinaire », a mentionné Serge Arsenault, dans une envolée qui révélait son enthousiasme et son admiration envers les coureurs cyclistes qui se sont défoncés pendant plus de cinq heures.
« Un grand match, un podium extraordinaire. Et vous avez couronné, à Québec, en Philippe Gilbert, le champion UCI 2011 ! »
La foule ? « C’est la foule qui fait la course, c’est le carburant du coureur… et la souffrance, pour les coureurs, c’est leur façcon de remercier les spectateurs. Cette course aura été une des grandes courses de l’année », a-t-il poursuivi.
Tout cela sous le nez du vice-président de l’UCI, « C’est une ville de championnat du monde », a-t-il confié à Serge Arsenault. Sur ce point, faudra se reprendre, car la Ville de Québec s’est retiré de la course pour l’attribution des championnats de 2015…