Tout le monde, y compris les coureurs engagés dans les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal, croient que le Belge Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) sera l’homme à battre, en fin de semaine, mais ce dernier, se disant en plus ou moins bonne condition physique, estime qu’il faudra plutôt regarder du côté de l’Australiem Simon Gerrans (Sky).
Propos d’ordre stratégique ? Ça reste à voir. Malgré tout, avec la chance de passer au sommet du classement UCI dès vendredi, il ne faut surtout pas compter Gilbert pour battu. « C’est un prix prestigieux (le premier rang UCI WorldTour), c’est très spécial d’être numéro un de notre sport… et je ne sais pas si ça pourra se reproduire, alors… », Philippe Gilbert devrait donner le maximum et « jouer cette carte à 100% ».
Troisième à Québec en 2010, vainqueur deux jours plus tard à Montréal, le Néerlandais Robert Gesink, malgré une année difficile – il a perdu son père dans un accident de vélo – et des résultats en-deça de ses capacités, ne sera certainement pas très loin du podium. « C’est bien de revenir ici. J’ai eu deux bonnes courses l’an passé, probablement la meilleure période de ma carrière », a raconté le coureur de l’équipe Rabobank, en point de presse, mercredi après-midi. Malgré « un drame personnel difficile à surmonter », Gesink est déterminé à montrer qu’il est encore un coureur.
L’Espagnol Samuel Sanchez (Euskaltel-Euskadi), champion olympique en 2008, autre candidat pour une place sur le podium, à Québec et/ou à Montréal, misera sur un bon dosage de ses efforts, surtout en début de course. Sur ce genre de parcours, « il ne faut pas perdre trop d’énergie en début de course et espérer faire partie d’un petit groupe, en fin de course, pour tenter l’échappée finale ».