Tour de France : David Veilleux et les Europcar montrent le maillot

Montréal, 30 juin 2013 (Sportcom) – Comme ce fut le cas la veille, la longue échappée du jour de la deuxième étape du Tour de France comptait sur un équipier de l’équipe Europcar. Cette fois, c’était David Veilleux qui a joint ses efforts à ceux de Blel Kadri (AG2R-La Mondiale), Ruben Perez (Euskaltel) et Lars Boom (Belkin), qui était également de l’échappée fleuve de samedi. Le quatuor a tenu bon pendant environ 80 kilomètres avant que Veilleux, avant-dernier rescapé du groupe, ne soit avalé par le peloton.

Le Belge Jan Bakerlants (RadioShack-Leopard) s’est imposé en solo à la suite d’un sprint lancé peu avant la flamme rouge de cette étape de 156 kilomètres disputée entre Bastia et Ajaccio. Grâce à sa victoire, Bakerlants devient le nouveau meneur en détenant une avance de 1 seconde sur le Britannique David Millar (Garmin-Sharp). Quant à Veilleux, il termine 116e à 9 min 6 s du vainqueur et occupe le même rang au général.

« En réunion d’avant course, nous étions quatre coureurs désignés pour sauter dans les échappées, a commenté Veilleux. Je me suis donc placé devant et j’ai eu le sentiment que ça partirait vite. C’est moi qui a attaqué et les trois autres ont suivi. Nous avons très bien roulé, sauf que c’est le peloton derrière qui en a décidé autrement. En fin de compte, c’est une bonne journée et même si nous avons eu un pépin en fin d’épreuve, nous nous en sommes bien tirés. Ça nous met en confiance pour les prochaines étapes et je pense que notre tour va venir. »

Le film de la course

Le groupe de Veilleux a compté un peu plus de 3 minutes d’avance. Après une soixantaine de kilomètres, l’écart a commencé à se rétrécir jusqu’à une minute et c’est à ce moment que Veilleux et Kadri ont largué leurs compagnons d’échappée. Trois kilomètres plus tard, dans le col de la Serra, le Français a pris la fuite. Au même moment, Thomas Voeckler (Europcar) s’extirpait du peloton en solo. Amené par les FDJ, le peloton est rapidement revenu sur Voeckler, avalant du même coup le Québécois.

« Quand Thomas a attaqué, j’ai eu la directive de mon équipe de lever le pied pour l’attendre. Entre-temps, Thomas s’est fait reprendre et j’ai patienté pour revenir dans le peloton », a expliqué Veilleux, ajoutant au passage que coureurs de la FDJ ont bien roulé pour contrecarrer le plan de son équipe.

À 61 kilomètres de la ligne, Kadi a été repris par Pierre Rolland (Europcar) qui a poursuivi son numéro en solo pendant une quinzaine de kilomètres, une escapade qui lui aura tout de même permis d’amasser suffisamment de points pour revêtir le maillot à pois de meilleur grimpeur.

Dans l’ascension du dernier col du jour, la Côte du Salario (3e catégorie), Veilleux s’est sacrifié pour son coéquipier Rolland.

« J’ai pris le vent pour bien placer Pierre au pied de la montée. J’ai bien fait de rester près de lui, car il a eu un saut de chaîne. C’est survenu à un moment critique, alors je lui ai donné mon vélo afin qu’il puisse rester dans le peloton. Notre voiture était en 21e place dans la caravane, alors que s’il avait attendu, il aurait perdu une ou deux minutes et ç’aurait été catastrophique. J’étais donc au bon endroit au bon moment. »

Un quatrième Europcar, Cyrille Gautier, a également tenté une échappée en fin d’épreuve, ce qui compte à quatre le nombre de coureurs de la formation française qui se sont fait voir à cette deuxième étape. Europcar en est à sa dernière année de contrat à titre de commanditaire principal de l’équipe, alors de voir ses porte-couleurs aller « montrer le maillot » n’a rien d’étonnant s’ils veulent trouver un repreneur pour la saison 2014.

Une dernière étape sera disputée en Corse lundi. Les coureurs devront parcourir une distance de 145 kilomètres séparant Ajaccio et Calvi.

Rédaction: Mathieu Laberge / Sportcom

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