«En 2011, année du 375e anniversaire de la Seigneurie de Lauzon, on devrait compléter l’aménagement du tronçon qui sépare, actuellement, le Parcours des Anses, à Lévis, et la Cycloroute de Bellechasse, à Saint-Henri», indique, en substance, Richard Moreau, directeur général de l’Association touristique de Chaudière-Appalaches.
Pourquoi insister sur ce bout de piste – à faire – d’une douzaine de kilomètres? Parce que Richard Moreau en serait le premier utilisateur… et que, à plus long terme, il voit la région de Chaudière-Appalaches se doter d’une infrastructure cyclotouristique de premier plan, avec, entre autres, une boucle d’environ 250 km qui relierait Lévis à Saint-Georges, en empruntant les pistes cyclables actuelles (Parcours des Anses, Cycloroute de Bellechasse, Véloroute de la Chaudière) et des routes aménagées de façon sécuritaire, avec accotements et services appropriés. Ceci permettrait aux visiteurs et aux cyclistes de la région de planifier leurs sorties «cyclotouristiques» et de compléter la boucle en visitant quelques-uns des plus beaux villages du Québec.
Et rien de mieux que le vélo pour visiter, vivre une expérience nouvelle et bénéficier pleinement de tous les atouts d’une région!
Le constat est d’ailleurs facile à faire: de plus en plus de touristes utilisent le vélo dans leur déplacement de courte ou de longue durée. Les uns l’utilisent comme véritable moyen de transport, avec les sacoches, les autres s’amènent dans une région, s’y installent et la visitent sur deux roues. «Le vélo suit, avec l’auto. Les gens savent que ça leur permet de voir le pays autrement», mentionne Richard Moreau.
Concertation
Dans Chaudière-Appalaches, on se prépare donc pour la deuxième vague du développement cyclotouristique québécois. «C’est clair que le vélo peut devenir un produit d’appel, dans Chaudière-Appalaches. Avec des infrastructures adéquates chaque cycliste peut maintenant trouver sa place. Pour une clientèle plus familiale, nous avons la route 132, qui longe le fleuve, et les pistes récemment aménagées dans Bellechasse et le long de la rivière Chaudière. Les plus sportifs, pour leur part, seront comblés par le relief plus accentué des Appalaches.»
«Avec l’implantation de la première génération de pistes cyclables, nous n’étions pas dans le coup», observe Richard Moreau. «On arrive en deuxième phase et, cette fois, on est rendu à venir nous voir.»
Il faut donc être prêt à livrer un produit cohérent.
Les interventions se font maintenant en concertation car, admet Richard Moreau, «le portrait n’était pas clair, dans notre région. Il fallait rallier tout ce monde-là, ce que nous avons fait avec la table vélo, qui se réunit deux fois par année».
«On a rehaussé la promotion du vélo, depuis quatre ou cinq ans et, grâce à la taxe d’hébergement instaurée en 2003, nous avons maintenant les fonds pour le faire adéquatement.»
Le potentiel de la région Chaudière-Appalaches est illimité. On peut y trouver des parcours variés, correspondant à tous les niveaux de cyclistes. Vous en avez plusieurs exemples dans notre répertoire de parcours cyclables. De Lotbinière à L’Islet, en passant par Lévis et Saint-Malachie, le choix ne manque pas. Parmi ceux-ci, un de nos favoris est le parcours # 6, qui va de Berthier-sur-Mer à L’Islet, en passant par Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud, Montmagny, Cap-Saint-Ignace, Saint-Pierre et Saint-Vallier.
Vous pouvez également consulter (cliquez ICI) ou vous procurer le Guide vélo de la région pour vous en donner une meilleure idée. Plusieurs circuits et pistes y sont répertoriés.
Ça ne fait aucun doute, Chaudière-Appalaches va s’affirmer de plus en plus comme destination cyclotouristique majeure, au Québec. On s’en va dans la bonne direction!
Richard Moreau, directeur général de l'Association touristique de Chauudière-Appalaches.
Line Marceau, conjointe de Richard Moreau, lors d'une sortie sur la Cycloroute de Bellechasse, en septembre dernier.
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