Vivement, le printemps!

Il est grand temps que l’hiver finisse car, à Québec, les esprits commencent de s’échauffer!

D’une part, des résidants mécontents de certains aménagements qui leur causent des ennuis et, de l’autre, des commerçants qui supportent le développement de la ville par la visibilité qu’elle peut tirer de certains événements à grand déploiement. On parle, ici, entre autres, du Red Bull Crashed Ice et du Big Air de la Basse-Ville.

Les deux parties ont leurs arguments, les deux sont justifiées de défendre leurs positions.

Entre les deux, une collection de grandes gueules qui s’immiscent dans tous les débats pour semer la pagaille et créer des antagonismes inutiles, stériles et, parfois, dangereux. Ajoutez, à cela, un maire qui ne fait pas dans la dentelle, peu porté sur le dialogue, et vous avez une recette parfaite pour créer la zizanie au sein d’une population qui devrait plutôt chercher des solutions… dans la bonne entente.

À une époque pas si lointaine, tout était possible, sans opposition. On a saccagé des forêts, souillé des rivières, empoisonné des citoyens, sans avoir à rendre des comptes, sans afficher le moindre remord, sous le couvert du développement économique.

Va-t-on, maintenant, reprocher à des citoyens de sonner l’alarme, quand une situation les préoccupe? Leur imposer le baillon sous prétexte qu’ils ne représentent qu’une infime minorité? Les stigmatiser, les soumettre à la vindicte populaire, parce qu’ils défendent leurs droits?

Toute société est formée de «groupuscules» qu’il faut respecter. C’est la démocratie qui l’exige. L’hystérie, l’intransigeance, on peut s’en passer.

Ah, si le printemps peut arriver! On va, enfin, sortir nos vélos et respirer par le nez…

Pour joindre l’auteur de ces lignes: clemelin@sdvti.com .

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